Galaxie 500
Copenhagen |
Label :
Rykodisc |
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Le dernier concert donné sur notre continent âgé. Quelques mois plus tard, Dean Wareham aura l'idée extrêmement fâcheuse de dissoudre sa magique assemblée.
Adieux européens à Copenhagen. En pays d'Hamlet, Galaxie 500 enregistrait en 90 ces 9 titres pour la BBC du coin. Ambiance à la cool (comment pourrait-il en être autrement ?), public d'un franc enthousiasme et un groupe, comme on peut s'en douter, assez proche du récital appliqué. Pas de révélation, Galaxie 500 n'est pas groupe à improviser et le genre sublimement défendu ne peut de toute évidence, s'infuser de la fameuse énergie live. Mais quand même... un concert de Galaxie 500, c'est comme un dernier verre, ça ne se refuse pas.
Déjà rien que pour constater effaré que Dean Wareham geint d'une même voix intensément névrosée que dans le studio de Mark Kramer. Lui aussi présent, comme souvent aux shows de ses protégés, Kramer chapeaute le tout d'un génial cloaque embrumé. Occasion également de goûter à la surprenante basse, ici mixée en avant, de Naomi Yang ; des lignes claquantes, quasi joy divisionesque. Différences infimes pour même doux malaise, à la fois paisible et puissant, que procuré sur album studio.
Fin d'une set list faisant part belle au dernier, This Is Our Music, deux covers en rappel. Témoins d'un art de la reprise poussé dans ses retranchements de félicité : "Here She Comes Now" de qui vous savez (et si vous ne le savez pas, honte sur vous et votre famille) et surtout, "Don't Let Our Youth Go To Waste" des Modern Lovers. Ou comment passer d'1 minute 40 d'a capella, en 7 minutes de déambulation aveugle dans les couloirs oppressants d'un indolent néo-psychédélisme. Miracle.
Adieux européens à Copenhagen. En pays d'Hamlet, Galaxie 500 enregistrait en 90 ces 9 titres pour la BBC du coin. Ambiance à la cool (comment pourrait-il en être autrement ?), public d'un franc enthousiasme et un groupe, comme on peut s'en douter, assez proche du récital appliqué. Pas de révélation, Galaxie 500 n'est pas groupe à improviser et le genre sublimement défendu ne peut de toute évidence, s'infuser de la fameuse énergie live. Mais quand même... un concert de Galaxie 500, c'est comme un dernier verre, ça ne se refuse pas.
Déjà rien que pour constater effaré que Dean Wareham geint d'une même voix intensément névrosée que dans le studio de Mark Kramer. Lui aussi présent, comme souvent aux shows de ses protégés, Kramer chapeaute le tout d'un génial cloaque embrumé. Occasion également de goûter à la surprenante basse, ici mixée en avant, de Naomi Yang ; des lignes claquantes, quasi joy divisionesque. Différences infimes pour même doux malaise, à la fois paisible et puissant, que procuré sur album studio.
Fin d'une set list faisant part belle au dernier, This Is Our Music, deux covers en rappel. Témoins d'un art de la reprise poussé dans ses retranchements de félicité : "Here She Comes Now" de qui vous savez (et si vous ne le savez pas, honte sur vous et votre famille) et surtout, "Don't Let Our Youth Go To Waste" des Modern Lovers. Ou comment passer d'1 minute 40 d'a capella, en 7 minutes de déambulation aveugle dans les couloirs oppressants d'un indolent néo-psychédélisme. Miracle.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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