Friendly Fires
Paris |
Label :
Moshi Moshi |
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Vous l'avez sûrement remarqué, la scène nu-rave et la vague electro-fluo qui déferlent en ce moment sont très liées. Pas un seul des singles des groupes de nu-rave n'est pas accompagné de remixes signés par Justice, Surkin, Yuksek et autres Kavinsky. Personnellement, cela fait mon bonheur (et celui des fluo-kids), redonnant aux soirées en club des couleurs, un esprit festif et spontané bien éloigné de la pose. Les Friendly Fires, formant partie de tous ces groupes de nu-rave, ont pourtant choisi de prendre un peu de distance avec cette scène, avec ce single sorti bien longtemps avant leur premier album.
Et on n'aurait pas pu imaginer meilleur morceau que "Paris" pour cette initiative. Il s'agit d'un des meilleurs morceaux de leur premier album, et un des plus surprenants. Très synthétique, habillé de claviers aériens et de percussions pêchues comme ils savent si bien les faire, ce morceau est un petit bijou d'electro-pop rêveuse. Les paroles romantiques et naïves complètent le tableau, pour donner quelque chose de primesautier, frais, et vraiment à part.
Mais c'est du côté des remixes que se trouvent les véritables surprises, puisqu'on y retrouve des artistes situés aux antipodes de la vague fluo.
Tout d'abord Au Revoir Simone sur un "Paris (Aeroplane Remix)" portant parfaitement son nom. Le groupe de filles s'approprie parfaitement le morceau. On y retrouve leurs claviers sautillants, leurs rythmes langoureux et évidemment leurs chants délicieux. Le morceau en ressort grandi, plus contemplatif, plus romantique jusqu'à ce qu'une montée acide ne vienne nous surprendre et nous faire danser. Entre douceur et dance, on tient là quelque chose de très bon.
Encore plus surprenant, le choix de Justus Köhncke pour un second remix. Il s'agit d'un producteur allemand de deep-house, possédant un style assez extrême et réservé aux amateurs d'electro minimale. Il édulcore légèrement son style sur un excellent remix de 10 minutes. Passée une introduction deep à souhait, aux basses moelleuses, il accélère un peu le rythme tout en s'amusant avec les chœurs du morceau d'origine et en utilisant des sonorités qui rappellent ses propres productions. Vraiment très bon, et une excellente porte d'entrée vers le monde de la deep-house.
Avec Paris, les Friendly Fires confirment leur statut un peu à part dans cette déferlante fluo, en publiant un morceau original, accompagné de remixes très éloignés de ceux à quoi leurs acolytes nous avaient habitué. Et finalement, ils s'imposent comme le groupe de nu-rave le plus affranchi des codes du style, le plus intéressant, et celui possédant le plus bel avenir. Et peut-être le seul à en posséder un, d´ailleurs. Une belle révélation.
Et on n'aurait pas pu imaginer meilleur morceau que "Paris" pour cette initiative. Il s'agit d'un des meilleurs morceaux de leur premier album, et un des plus surprenants. Très synthétique, habillé de claviers aériens et de percussions pêchues comme ils savent si bien les faire, ce morceau est un petit bijou d'electro-pop rêveuse. Les paroles romantiques et naïves complètent le tableau, pour donner quelque chose de primesautier, frais, et vraiment à part.
Mais c'est du côté des remixes que se trouvent les véritables surprises, puisqu'on y retrouve des artistes situés aux antipodes de la vague fluo.
Tout d'abord Au Revoir Simone sur un "Paris (Aeroplane Remix)" portant parfaitement son nom. Le groupe de filles s'approprie parfaitement le morceau. On y retrouve leurs claviers sautillants, leurs rythmes langoureux et évidemment leurs chants délicieux. Le morceau en ressort grandi, plus contemplatif, plus romantique jusqu'à ce qu'une montée acide ne vienne nous surprendre et nous faire danser. Entre douceur et dance, on tient là quelque chose de très bon.
Encore plus surprenant, le choix de Justus Köhncke pour un second remix. Il s'agit d'un producteur allemand de deep-house, possédant un style assez extrême et réservé aux amateurs d'electro minimale. Il édulcore légèrement son style sur un excellent remix de 10 minutes. Passée une introduction deep à souhait, aux basses moelleuses, il accélère un peu le rythme tout en s'amusant avec les chœurs du morceau d'origine et en utilisant des sonorités qui rappellent ses propres productions. Vraiment très bon, et une excellente porte d'entrée vers le monde de la deep-house.
Avec Paris, les Friendly Fires confirment leur statut un peu à part dans cette déferlante fluo, en publiant un morceau original, accompagné de remixes très éloignés de ceux à quoi leurs acolytes nous avaient habitué. Et finalement, ils s'imposent comme le groupe de nu-rave le plus affranchi des codes du style, le plus intéressant, et celui possédant le plus bel avenir. Et peut-être le seul à en posséder un, d´ailleurs. Une belle révélation.
Très bon 16/20 | par Vamos |
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