Mika Miko

Que de tohubohu dans ce brouhaha. Ça crie, ça geint. C'est du punk souk qui récure nos esprits encrassés de toutes les possibles chieries intelouilles. C'est bête mais pas méchant. C'est fun. C'est salvateur. C'est Mika Miko.
Des filles, 5, venant de Los Angeles, The Smell. Le club au nom à la con victime d'une faille spatio-temporelle. 4ème dimension où Radiohead n'a jamais existé, où la très hype no wave new yorkaise a fusionné avec le couillon hardcore californien, où le rock ne fait pas la gueule mais s'amuse comme un petit fou. Un endroit où il fait bon vivre. Échantillon parmi les meilleurs, Mika Miko noie son client d'un barouf à riff joués à la mitraillette. Ça dégaine à la chaîne (rien ne dépasse les 2 minutes ici) et ça n'exhorte qu'à une seule chose : la bousculade en suée. Pur rock'n'roll.
Rappelons-nous. Saint Lester disait dans son infinie sagesse barrée : 'j'ai fini par comprendre que la nullité était le plus authentique critère du rock'n'roll, que plus le boucan était primitif et grossier, plus l'album serait marrant, et plus je l'écouterais longtemps'. Alors amen.