Eric Matthews
It's Heavy In Here |
Label :
Sub Pop |
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Bon ok. A priori, question bon goût, difficile de faire confiance à un mec qui porte un col roulé blanc et un costume marron caca. Pourtant, tout ceux qui connaissent le bonhomme vous le diront : Eric Matthews, le type mal habillé là, c'est un peu le Guy Savoy de la pop. Mets exquis et tutti quanti. La classe, la vraie.
Tout commence par une bien triste nouvelle : la fin de Cardinal, génial pourvoyeur de psyché ouatée que Matthews a concocté avec l'australien Richard Davies. Livré à lui-même, le californien ne s'en trouva point fort dépourvu mais au contraire, tapa direct dans la lorgnette des décideurs de chez Sub Pop. Moins d'un an après Cardinal, revoilà Eric Matthews et sa gueule de Matthew Broderick intelligent, au chevet d'une pop passée à la raffinerie classique. It's Heavy In Here, la pop sur son 31. Cordes et cuivres habillant façon Dior ce summum de dentelle ritournelle roucoulée par l'une de ces voix qui marquent indélébile. Souvent comparé à Colin Blunstone (c'est un peu exagéré quand même), Eric Matthews traîne une voix incroyablement câline au phrasé vaporeux et aux gémissements onctueux.
Comme sa musique (ça tombe bien). Musique dont en définitive, il est impossible de dire si elle est joyeuse ou triste. C'est juste majesteux. Mais du majestueux sans le pompeux. Ça se fête.
Tout commence par une bien triste nouvelle : la fin de Cardinal, génial pourvoyeur de psyché ouatée que Matthews a concocté avec l'australien Richard Davies. Livré à lui-même, le californien ne s'en trouva point fort dépourvu mais au contraire, tapa direct dans la lorgnette des décideurs de chez Sub Pop. Moins d'un an après Cardinal, revoilà Eric Matthews et sa gueule de Matthew Broderick intelligent, au chevet d'une pop passée à la raffinerie classique. It's Heavy In Here, la pop sur son 31. Cordes et cuivres habillant façon Dior ce summum de dentelle ritournelle roucoulée par l'une de ces voix qui marquent indélébile. Souvent comparé à Colin Blunstone (c'est un peu exagéré quand même), Eric Matthews traîne une voix incroyablement câline au phrasé vaporeux et aux gémissements onctueux.
Comme sa musique (ça tombe bien). Musique dont en définitive, il est impossible de dire si elle est joyeuse ou triste. C'est juste majesteux. Mais du majestueux sans le pompeux. Ça se fête.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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