The Apples In Stereo
The Discovery Of A World Inside The Moone |
Label :
SpinART |
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C'est à un périple au coeur des sixties que nous convient les Apples In Stereo pour leur quatrième effort discographique The Discovery Of A World Inside The Moone. On sentait déjà que ça les démangeait sur Her Wallpaper Delivery : certains gimmicks typiques de l'époque et une dose accrue de psychédélisme prenaient le pas sur le lo-fi habituel.
Le ton est donné d'entrée sur "Go", explosion de pop ensoleillée mâtinée d'arrangements soul typiques : percus Marvin Gaye, flûte des Four Tops pour l'influence Motown et parties cuivrées à la Sam & Dave ou Wilson Pickett en provenance de chez Stax. Impossible de rester insensible à ce type d'appel du pied. Même les plus constipés des amateurs de cold wave y reprendraient un peu de couleurs.
Mais tout The Discovery... n'est pas teinté soul. Hormis pour "The Bird That You Can't See" ou "Look Away", on ne retrouve quasiment plus ces éléments. Le groupe varie au maximum les plaisirs et chaque morceau utilise d'autres ingrédients bien ancrés dans cette période. Grosses guitares distordues des Yardbirds et des Kinks sur "I Can't Believe" et "20 Cases Suggestive Of...", mellotron et guitares acoustiques de Love pour "What Happened Then" ou "Stay Gold", arpèges et bidoullis psychédéliques sur "Stream Running Over" et "Submarine Dream"... La base mélodique de chaque titre est sublimée par ces apports divers. Le groupe parvient ici à une sorte d'accomplissement : le mélange parfait entre leurs mélodies pop simples et ensoleillées et leur passion pour les sixties.
Côté chant aussi, Robert Schneider et Hilarie Sidney sont en forte progression. Qu'ils soient virulents ou simplement chuchotés, filtrés par moult effets ou naturels, simples ou en choeurs, le choix est toujours impeccable et l'association avec la musique pertinente. De plus, les lignes de chants sont suffisamment ciselées pour être retenues dès la première écoute rendant The Discovery Of A World Inside The Moone complètement entêtant.
Le ton est donné d'entrée sur "Go", explosion de pop ensoleillée mâtinée d'arrangements soul typiques : percus Marvin Gaye, flûte des Four Tops pour l'influence Motown et parties cuivrées à la Sam & Dave ou Wilson Pickett en provenance de chez Stax. Impossible de rester insensible à ce type d'appel du pied. Même les plus constipés des amateurs de cold wave y reprendraient un peu de couleurs.
Mais tout The Discovery... n'est pas teinté soul. Hormis pour "The Bird That You Can't See" ou "Look Away", on ne retrouve quasiment plus ces éléments. Le groupe varie au maximum les plaisirs et chaque morceau utilise d'autres ingrédients bien ancrés dans cette période. Grosses guitares distordues des Yardbirds et des Kinks sur "I Can't Believe" et "20 Cases Suggestive Of...", mellotron et guitares acoustiques de Love pour "What Happened Then" ou "Stay Gold", arpèges et bidoullis psychédéliques sur "Stream Running Over" et "Submarine Dream"... La base mélodique de chaque titre est sublimée par ces apports divers. Le groupe parvient ici à une sorte d'accomplissement : le mélange parfait entre leurs mélodies pop simples et ensoleillées et leur passion pour les sixties.
Côté chant aussi, Robert Schneider et Hilarie Sidney sont en forte progression. Qu'ils soient virulents ou simplement chuchotés, filtrés par moult effets ou naturels, simples ou en choeurs, le choix est toujours impeccable et l'association avec la musique pertinente. De plus, les lignes de chants sont suffisamment ciselées pour être retenues dès la première écoute rendant The Discovery Of A World Inside The Moone complètement entêtant.
Parfait 17/20 | par Abe-sapien |
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