Modest Mouse
Interstate 8 |
Label :
Up |
||||
Objet rare cet Extended Play! composé de 5 démos enregistrées en 1996 dans le garage du leader Isaac Brock, à Portland et de 6 extraits live joués à quelques miles de là, à Sunburst. Objet rare au contenu précieux donc. Que se cache-t-il dans le coffre ? Des perles ? Certainement, de l'or brut ? Il y en a aussi oui, mais le plus beau trésor restera, de toutes évidences, ces quelques 50 minutes de plaisir partagé.
Ce maxi est tellement chargé, que 3 morceaux se retrouveront projetés et injustement retouchés plus tard, en 1999, dans une compile Building Nothing Out Of Something. ("Interstate 8", "Sleepwalking" et "Whenever You Breathe Out, I Breathe In (Positive Negative)")
Atmosphère lourde, liée sans nul doute, à l'omniprésence de monoxyde de carbone sur les murs noircis du garage, pour le premier extrait, "Interstate 8", une batterie dans la toute puissance cherche à couvrir le souffle court du chanteur, les poumons tachés, il peine sensiblement, seule bouffée d'oxygène, une voix féminine, celle de Nicole Johnson membre discrète de Modest Mouse. Même combat et même ambiance pour "All Night Diner".
Successivement "Sleepwalking" et "Tundra Desert" changent la donne (j'imagine que quelqu'un a pensé à ouvrir la porte du garage), un vent frais renouvelle l'air, un apport en oxygène, premier effet, de la douceur pour une "bal(l)ade", les yeux dans les yeux, la main dans la main, direction la piste de danse pour une nuit arrosée et survoltée, ça c'est le deuxième effet, l'excitation...
"Edit The Side Parts" titre plus conventionnel, 7 minutes, l'esprit retrouvé, la batterie s'éclipse quelque peu, au profit d'une guitare désinhibée. Morceau de choix pour clore ces 5 démos et que l'on retrouvera pour clore les 6 lives.
Après quelques minutes de silence, les 6 extraits live débarquent comme un mollard dans la soupe, "Beach Side Property" tendue, alterne la rage et le calme. "Buttons to Push the Buttons" et "Novocain Stain" nerveux et débordants d'énergie. Et pour tout vous avouer, je découvre pour la première fois des enregistrements live du groupe et je dois dire que j'ai pris une véritable claque, il s'en dégage une incroyable puissance, un climat limite crade et tendu que je n'avais jamais ressenti auparavant, notamment sur les albums studio.
Enfin, le meilleur, "Whenever You Breathe Out, I Breathe In (Positive Negative)", sans commune mesure, la plus belle chanson du groupe jouée avec maestria.
Il ne me reste plus qu'à leur dire merci, merci pour tout.
Ce maxi est tellement chargé, que 3 morceaux se retrouveront projetés et injustement retouchés plus tard, en 1999, dans une compile Building Nothing Out Of Something. ("Interstate 8", "Sleepwalking" et "Whenever You Breathe Out, I Breathe In (Positive Negative)")
Atmosphère lourde, liée sans nul doute, à l'omniprésence de monoxyde de carbone sur les murs noircis du garage, pour le premier extrait, "Interstate 8", une batterie dans la toute puissance cherche à couvrir le souffle court du chanteur, les poumons tachés, il peine sensiblement, seule bouffée d'oxygène, une voix féminine, celle de Nicole Johnson membre discrète de Modest Mouse. Même combat et même ambiance pour "All Night Diner".
Successivement "Sleepwalking" et "Tundra Desert" changent la donne (j'imagine que quelqu'un a pensé à ouvrir la porte du garage), un vent frais renouvelle l'air, un apport en oxygène, premier effet, de la douceur pour une "bal(l)ade", les yeux dans les yeux, la main dans la main, direction la piste de danse pour une nuit arrosée et survoltée, ça c'est le deuxième effet, l'excitation...
"Edit The Side Parts" titre plus conventionnel, 7 minutes, l'esprit retrouvé, la batterie s'éclipse quelque peu, au profit d'une guitare désinhibée. Morceau de choix pour clore ces 5 démos et que l'on retrouvera pour clore les 6 lives.
Après quelques minutes de silence, les 6 extraits live débarquent comme un mollard dans la soupe, "Beach Side Property" tendue, alterne la rage et le calme. "Buttons to Push the Buttons" et "Novocain Stain" nerveux et débordants d'énergie. Et pour tout vous avouer, je découvre pour la première fois des enregistrements live du groupe et je dois dire que j'ai pris une véritable claque, il s'en dégage une incroyable puissance, un climat limite crade et tendu que je n'avais jamais ressenti auparavant, notamment sur les albums studio.
Enfin, le meilleur, "Whenever You Breathe Out, I Breathe In (Positive Negative)", sans commune mesure, la plus belle chanson du groupe jouée avec maestria.
Il ne me reste plus qu'à leur dire merci, merci pour tout.
Excellent ! 18/20 | par Anthony |
En ligne
609 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages