Pussy Galore
Dial "M" For Motherfucker |
Label :
Mute |
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Sortie en 1989 et rééditée en 1998, cette huitième sortie de Pussy Galore est un chef d'oeuvre de punk rock bluesy et crade à souhait, comme ce petit canaillou de Jon Spencer et ces potes savent en trousser vite fait.
Avec Steve Albini aux manettes, le groupe explose littéralement et nous sert une partouze rockabilly bien juteuse, orgie noisy improbable, comme si Elvis avait mangé Kurt Cobain.
Après un "Understand Me" glennbrancaesque, la foutraque "SM 57", les titres s'enchainent à une vitesse et dans un capharnaüm apocalyptiques.
Le sang bout à l'écoute et on oublie les morceaux à la seconde où ils se terminent, en se demandant où est passé l'autobus qui vient de nous rentrer dans le lard.
Ambiances poisseuses bayou ("Solo=Sex"), blues cradingue et déglingué ("Undertaker") ou NY arty funk ("DWDA"), Pussy Galore exploite le filon facile et intarissable du rock'n roll noisy ( fabuleuse "Eat Me" ).
On retrouve dans cet album, comme dans "Now I Got worry" de Jon Spencer Blues Explosion, ce qui faisait le charme de JSBE, des premiers Beck ou de Doo Rag.
Des titres courts, explosifs, aussitôt entendus aussitôt oubliés, dopés à l'adrénaline punk bruitiste.
Bandant ou ruisselant, c'est selon !
Avec Steve Albini aux manettes, le groupe explose littéralement et nous sert une partouze rockabilly bien juteuse, orgie noisy improbable, comme si Elvis avait mangé Kurt Cobain.
Après un "Understand Me" glennbrancaesque, la foutraque "SM 57", les titres s'enchainent à une vitesse et dans un capharnaüm apocalyptiques.
Le sang bout à l'écoute et on oublie les morceaux à la seconde où ils se terminent, en se demandant où est passé l'autobus qui vient de nous rentrer dans le lard.
Ambiances poisseuses bayou ("Solo=Sex"), blues cradingue et déglingué ("Undertaker") ou NY arty funk ("DWDA"), Pussy Galore exploite le filon facile et intarissable du rock'n roll noisy ( fabuleuse "Eat Me" ).
On retrouve dans cet album, comme dans "Now I Got worry" de Jon Spencer Blues Explosion, ce qui faisait le charme de JSBE, des premiers Beck ou de Doo Rag.
Des titres courts, explosifs, aussitôt entendus aussitôt oubliés, dopés à l'adrénaline punk bruitiste.
Bandant ou ruisselant, c'est selon !
Excellent ! 18/20 | par Gérard Cousin |
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