The Plimsouls
The Plimsouls |
Label :
Planet |
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Pas un minet le mec. Non. Une voix puissante, éraillée, anxieuse, qui dégueule sa fureur avec une classe folle. L'homme (un vrai) chante comme s'il purgeait sa frustration dans chacune de ses intonations. Avec ses tripes et son foutre.
Peter Case, un chanteur entier, un chanteur exceptionnel doublé d'un songwriter qui n'a rien à lui envier non plus. Pourrait même être sacrément jaloux le chanteur. Y a de quoi. Pas nombreux en cette période, pourtant pas bégueule en compositeurs racés, à pouvoir s'aligner sur les exploits du monsieur, ces chansons qui vous font croire l'espace de leur instant que c'est le meilleur moment de votre vie.
Déjà, dès 75, il y avait les Nerves, mythe fulgurant qui continue encore aujourd'hui à tremper les slips kangourous des gens de goûts. 3 génies, 1 Ep et au revoir. Mais parce que le monde aurait été trop injuste sans lui, Peter Case continua avec ses Plimsouls à dessiner les folles aventures d'une power pop fulminante. Un rock équarrissé par un menuisier formé aux Beaux-Arts. Comme un groupe garage (sur)doué de subtilité.
Ce premier album, plutôt très bien produit malgré l'année (pas le cas du suivant malheureusement), c'est une averse de classiques instantanés qui vous tombe sur la gueule : "Lost Time", "Now", "Zero Hour", "Everyday Things", "Hush Hush"... ça y est, le slip ruisselle.
Peter Case, un chanteur entier, un chanteur exceptionnel doublé d'un songwriter qui n'a rien à lui envier non plus. Pourrait même être sacrément jaloux le chanteur. Y a de quoi. Pas nombreux en cette période, pourtant pas bégueule en compositeurs racés, à pouvoir s'aligner sur les exploits du monsieur, ces chansons qui vous font croire l'espace de leur instant que c'est le meilleur moment de votre vie.
Déjà, dès 75, il y avait les Nerves, mythe fulgurant qui continue encore aujourd'hui à tremper les slips kangourous des gens de goûts. 3 génies, 1 Ep et au revoir. Mais parce que le monde aurait été trop injuste sans lui, Peter Case continua avec ses Plimsouls à dessiner les folles aventures d'une power pop fulminante. Un rock équarrissé par un menuisier formé aux Beaux-Arts. Comme un groupe garage (sur)doué de subtilité.
Ce premier album, plutôt très bien produit malgré l'année (pas le cas du suivant malheureusement), c'est une averse de classiques instantanés qui vous tombe sur la gueule : "Lost Time", "Now", "Zero Hour", "Everyday Things", "Hush Hush"... ça y est, le slip ruisselle.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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