Grammatics
Grammatics |
Label :
Dance To The Radio |
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Imaginez un monde parallèle où Thom Yorke serait dans Mars Volta, Matthew Bellamy dans Bloc Party, vice-versa. Saupoudrez de violoncelle, ajoutez un sachet de Björk, une touche de Kate Bush, une dose de grunge, le lyrisme angélique d'un Jeff Buckley, laissez mijoter à feu doux pendant trois ans et vous aurez un début de vague idée de la musique proposée par les Grammatics sur ce premier album assez hallucinant. A ce portrait flatteur, d'autres opposeront que les Grammatics sont juste une jeune bande d'intellos prétentieux qui n'ont pas inventé la poudre à rock'n roll et juste braqué la boutique à chansons, tout ça pour nous pondre un album boursouflé qui ne ressemble à rien à force de ressembler à tout va. Passons. Les Grammatics ne feront pas l'unanimité mais ça n'a jamais été le but recherché, le groupe qui avait le vent en poupe et une grosse hype dans les voiles a refusé plusieurs propositions de majors qui leur demandaient de mettre de l'eau dans leurs chansons millésimées.
Fondés à Leeds en 2006 par Owen Richards Brinley, chanteur guitariste tombé du ciel, ex Colour Of Fire qui en 2004 avaient donné à tout le monde une petite leçon de rock'n roll le temps d'un album presque aussi fortiche que le premier Placebo. Si vous me croyez pas demandez à Brian Molko. Les Grammatics ont mis du temps à trouver la formule et à mettre de l'ordre dans leurs centaines d'idées, un EP bordélique (Verity And Reverie), quelques singles sympatiques (que l'on retrouve sur l'album dans des versions améliorées, à part "New Franchise" de toute beauté mais laissée de côté). C'est avec l'arrivée du producteur James Kenosha aux manettes que la magie va commencer à vraiment opérer, et elle est présente tout le long des onze chansons de ce premier album.
Ce disque est un peu le chaînon manquant entre les grands groupes de rock des années 90 qu'ils ont parfaitement digérés (Pulp, Blur, Suede, Nirvana etc) et la nouvelle vague rock indé qui a déferlé ces dernières années et qu'ils connaissent aussi sur le bout des doigts (pendant un an Owen Brinley et le batteur Dominic Ord ont organisé des soirées rock blindées sous le nom de Club Grammar et reçu des centaines de démos).
Une production aux petits oignons, des compos en béton varié, des textes intelligents et poétiques, un savoir faire mélodique rarement entendu dans un groupe de rock (les contre-chants au violoncelle sont à tomber), une section rythmique originale et inspirée, le tout survolé par la voix incroyable d'Owen Brinley (de la voix de tête à la Thom Yorke aux gueulantes cassées à la Kurt Cobain ce mec peut tout chanter), les Grammatics viennent tout simplement de nous pondre un des albums de l'année. Qu'on se le dise et faites tourner.
"Viva le difference"
Fondés à Leeds en 2006 par Owen Richards Brinley, chanteur guitariste tombé du ciel, ex Colour Of Fire qui en 2004 avaient donné à tout le monde une petite leçon de rock'n roll le temps d'un album presque aussi fortiche que le premier Placebo. Si vous me croyez pas demandez à Brian Molko. Les Grammatics ont mis du temps à trouver la formule et à mettre de l'ordre dans leurs centaines d'idées, un EP bordélique (Verity And Reverie), quelques singles sympatiques (que l'on retrouve sur l'album dans des versions améliorées, à part "New Franchise" de toute beauté mais laissée de côté). C'est avec l'arrivée du producteur James Kenosha aux manettes que la magie va commencer à vraiment opérer, et elle est présente tout le long des onze chansons de ce premier album.
Ce disque est un peu le chaînon manquant entre les grands groupes de rock des années 90 qu'ils ont parfaitement digérés (Pulp, Blur, Suede, Nirvana etc) et la nouvelle vague rock indé qui a déferlé ces dernières années et qu'ils connaissent aussi sur le bout des doigts (pendant un an Owen Brinley et le batteur Dominic Ord ont organisé des soirées rock blindées sous le nom de Club Grammar et reçu des centaines de démos).
Une production aux petits oignons, des compos en béton varié, des textes intelligents et poétiques, un savoir faire mélodique rarement entendu dans un groupe de rock (les contre-chants au violoncelle sont à tomber), une section rythmique originale et inspirée, le tout survolé par la voix incroyable d'Owen Brinley (de la voix de tête à la Thom Yorke aux gueulantes cassées à la Kurt Cobain ce mec peut tout chanter), les Grammatics viennent tout simplement de nous pondre un des albums de l'année. Qu'on se le dise et faites tourner.
"Viva le difference"
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Zorrozero7 |
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