Coil
The Anal Staircase |
Label :
Force & Form |
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Après l'effroyable Scatology, Coil poursuit sur sa lancée expérimentale, continuant à créer une musique parfaitement inclassable maniant l'ésotérisme, la philosophie et un humour tout anglais. Le second volume sera Horse Rotorvator... Mais avant d'affronter ce monument, attardons-nous un peu sur l'EP qui l'a annoncé, The Anal Staircase, qui introduit d'ailleurs Stephen Thrower comme membre du groupe.
La face A du disque, intitulée "You Cannot Be Sirius" contient le titre principal, "The Anal Staircase (A Dyonisian Remix)". Les percussions évoquent une fanfare folle avançant irrémédiablement. Accompagnée de cuivres exubérants et de sonorités relativement enjouées par rapport à l'ambiance de Scatology, la procession est rejointe par un John Balance d'abord tranquille puis tombant vite dans une ferveur musicale qui ne cesse de grandir. Le titre, plus long que la version qu'on trouvera sur l'album, présente parfaitement toute la folie qui habite ce dernier.
La face B, "Black Jackal Throwbacks", s'ouvre sur "Blood From The Air", un morceau nettement plus sombre où Balance se fait conteur sur une instrumentation aboutissant à une explosion de bruit et de terreur, que l'originalité des sonorités parvient à rendre aussi fascinante que terrifiante. Enfin, "Ravenous" clôture le disque par un aperçu instrumental d'un quelconque cercle infernal, ou bien ce qui pourrait être la bande-son inattendue de l'apocalypse... Une guitare au son étrange et difforme qui se perd dans son propre écho, quelques chœurs ténébreux dans le lointain, une espèce de flûte jouant des notes funèbres, le bruit d'une volée d'oiseaux, le barrissement d'un éléphant, la cavalcade de chevaux... et surtout d'insupportables grincements à vous hérisser les cheveux.
Coil n'est définitivement pas un projet comme les autres, et cet EP présage un album résolument noir, fou et expérimental. Ce qu'est d'ailleurs Horse Rotorvator, et même beaucoup plus.
La face A du disque, intitulée "You Cannot Be Sirius" contient le titre principal, "The Anal Staircase (A Dyonisian Remix)". Les percussions évoquent une fanfare folle avançant irrémédiablement. Accompagnée de cuivres exubérants et de sonorités relativement enjouées par rapport à l'ambiance de Scatology, la procession est rejointe par un John Balance d'abord tranquille puis tombant vite dans une ferveur musicale qui ne cesse de grandir. Le titre, plus long que la version qu'on trouvera sur l'album, présente parfaitement toute la folie qui habite ce dernier.
La face B, "Black Jackal Throwbacks", s'ouvre sur "Blood From The Air", un morceau nettement plus sombre où Balance se fait conteur sur une instrumentation aboutissant à une explosion de bruit et de terreur, que l'originalité des sonorités parvient à rendre aussi fascinante que terrifiante. Enfin, "Ravenous" clôture le disque par un aperçu instrumental d'un quelconque cercle infernal, ou bien ce qui pourrait être la bande-son inattendue de l'apocalypse... Une guitare au son étrange et difforme qui se perd dans son propre écho, quelques chœurs ténébreux dans le lointain, une espèce de flûte jouant des notes funèbres, le bruit d'une volée d'oiseaux, le barrissement d'un éléphant, la cavalcade de chevaux... et surtout d'insupportables grincements à vous hérisser les cheveux.
Coil n'est définitivement pas un projet comme les autres, et cet EP présage un album résolument noir, fou et expérimental. Ce qu'est d'ailleurs Horse Rotorvator, et même beaucoup plus.
Parfait 17/20 | par Jumbo |
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