Mansfield.TYA
Seules Au Bout De 23 Secondes |
Label :
Kythibong |
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Le conseil d'un ami et quelques écoutes sur Myspace m'ont naturellement conduit à aller taper du pied (plus ou moins) en rythme au pied d'une scène bruxelloise sur laquelle Mansfield.TYA proposait ses "chansons populaires mélodramatiques" (cf. Myspace).
Et, ce soir-là, je souris béatement à la fois parce que j'ai réussi au terme d'une grosse bagarre de coudes à entrer dans la salle, petite, bondée, chaude et humide, pour assister au concert (gratuit) et parce que, sous mon bras, il y a, dans une pochette plastifiée, le vinyle de Seules Au Bout De 23 Secondes, deuxième livraison des deux nantaises. Les filles sont charmantes et le live fameux : les nouvelles compositions se frottent aux morceaux anciens, les riffs de guitare électrique percutent les lignes d'harmonium tandis que les voix s'entrelacent. La prestation s'achève sur une reprise lyrico-punk de "Love Me Tender".
Lorsque, de retour chez moi, je me passe le disque pour prolonger la magie, j'en découvre la cohérence et les enchaînements précis. L'ambiance est intime et tragique, chic et destroy : overdose sur canapé dans un duplex du Ve. Il y a de grands moments : "Wasting My Time" ("My tears are falling without reason") avec harmonies vocales et rythme marqué par des respirations saccadées ou "Je Ne Rêve Plus" ("Je ne fais que pleurer, comme une malade mentale qu'on aurait pas soignée") avec son violon qui évoque (vaguement) le "Lux Aeterna" du Kronos Quartet. On retient aussi, en particulier, "Sur Le Plafond" (en français) et "So Long" (pour l'anglais). Mais le mieux est peut-être d'écouter le disque en entier le jour où on le temps et l'envie de se laisser porter par ces histoires tristes sur mélodies crépusculaires.
Un disque sincère et à fleur de peau dont il est difficile de se passer. Un groupe dont la personnalité est attachante et les références recommandables ("Mansfield" est le nom de la seconde épouse d'Henry Miller, muse d'Anaïs Nin).
Et, ce soir-là, je souris béatement à la fois parce que j'ai réussi au terme d'une grosse bagarre de coudes à entrer dans la salle, petite, bondée, chaude et humide, pour assister au concert (gratuit) et parce que, sous mon bras, il y a, dans une pochette plastifiée, le vinyle de Seules Au Bout De 23 Secondes, deuxième livraison des deux nantaises. Les filles sont charmantes et le live fameux : les nouvelles compositions se frottent aux morceaux anciens, les riffs de guitare électrique percutent les lignes d'harmonium tandis que les voix s'entrelacent. La prestation s'achève sur une reprise lyrico-punk de "Love Me Tender".
Lorsque, de retour chez moi, je me passe le disque pour prolonger la magie, j'en découvre la cohérence et les enchaînements précis. L'ambiance est intime et tragique, chic et destroy : overdose sur canapé dans un duplex du Ve. Il y a de grands moments : "Wasting My Time" ("My tears are falling without reason") avec harmonies vocales et rythme marqué par des respirations saccadées ou "Je Ne Rêve Plus" ("Je ne fais que pleurer, comme une malade mentale qu'on aurait pas soignée") avec son violon qui évoque (vaguement) le "Lux Aeterna" du Kronos Quartet. On retient aussi, en particulier, "Sur Le Plafond" (en français) et "So Long" (pour l'anglais). Mais le mieux est peut-être d'écouter le disque en entier le jour où on le temps et l'envie de se laisser porter par ces histoires tristes sur mélodies crépusculaires.
Un disque sincère et à fleur de peau dont il est difficile de se passer. Un groupe dont la personnalité est attachante et les références recommandables ("Mansfield" est le nom de la seconde épouse d'Henry Miller, muse d'Anaïs Nin).
Très bon 16/20 | par Gef |
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