Bob Mould
Life And Times |
Label :
Anti |
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Un nouvel album de Bob Mould ? Seulement un an après un District Line assez décevant (et pas grand chose de vraiment fendard depuis 1996) ? Pourquoi pas...
Le ''Citylights'' en pré-écoute n'augurait rien d'exceptionnel et pourtant on doute et on espère avec 2 premiers titres de fort bonne tenue, dans une veine semi-acoustique qui lâche la bride par la suite. Le soufflé retombe donc avec l'allumage des lumières de la ville et ses synthés trop mignons puis 'Argos' pas loin derrière et très bas du front.
Heureusement les énervés et tranchants "Mm17" ou "Spiraling Down" entretiennent la flamme, emportés par la frappe de Brendan Canty (Fugazi). Après "Wasted World" comme échappé des sessions de Black Sheets Of Rain, Bob prouve encore qu'il est toujours le roi quand il s'agit de pondre des acoustiques désabusés (''I'm Sorry, Baby, But You Can't Stand In My Light Any More'' - rien que le titre). C'est juste dommage que l'ultime ''Lifetime'' mou comme un gras de bide reste en travers...
Finalement, je vais peut-être rejeter une oreille sur son prédécesseur...
Le ''Citylights'' en pré-écoute n'augurait rien d'exceptionnel et pourtant on doute et on espère avec 2 premiers titres de fort bonne tenue, dans une veine semi-acoustique qui lâche la bride par la suite. Le soufflé retombe donc avec l'allumage des lumières de la ville et ses synthés trop mignons puis 'Argos' pas loin derrière et très bas du front.
Heureusement les énervés et tranchants "Mm17" ou "Spiraling Down" entretiennent la flamme, emportés par la frappe de Brendan Canty (Fugazi). Après "Wasted World" comme échappé des sessions de Black Sheets Of Rain, Bob prouve encore qu'il est toujours le roi quand il s'agit de pondre des acoustiques désabusés (''I'm Sorry, Baby, But You Can't Stand In My Light Any More'' - rien que le titre). C'est juste dommage que l'ultime ''Lifetime'' mou comme un gras de bide reste en travers...
Finalement, je vais peut-être rejeter une oreille sur son prédécesseur...
Sympa 14/20 | par Hector |
Posté le 26 janvier 2010 à 21 h 22 |
Parler de Bob Mould sans parler d'Husker Du et de Sugar est vraiment un exercice difficile. En effet, notre ami n'a certes pas eu l'impact d'un Kurt Cobain, mais il convient de reconnaitre qu'il a contribué largement à notre musique contemporaine par l'apport de sa musique. Je ne me range pas (encore) dans le camp des éternels des "c'était mieux avant", car je suis un eternel positif, mais je reconnais avoir pris ces derniers temps de la distance avec le bonhomme...Et puis, en 2009, dans le désert musical que je constatais (dans ce que j'écoute bien sur), je me suis remis à reprendre des nouvelles, constatant que quelques albums avaient été réalisés par Bob depuis Sugar, mais sans grand impact. La chronique de son dernier effort musical sur XS n'était pas très engageante, mais je suis penché dessus quand même.
Ce n'est pas un album qui restera dans les annales, mais le garçon a de beaux restes. Ce n'est pas une œuvre transcendante, mais elle contient quelques morceaux qui se laissent écouter, au point de taper du pied dés que le rythme s'accélère...Du coup, je repense beaucoup à Sugar, les mélodies et les textes prenant le dessus sur le son. Ce dernier n'est pas désagréable, au détour de l'utilisation d'une guitare acoustique chatoyante comme sur le titre "Life And Times", de plages de synthés pointilleuses et semées au vent. Mais les parties de guitares sont loin d'être absentes, au point de se raidir sur certains titres comme "Argos". Il faut noter l'apport du batteur des ex Superchunk qui donne du poids à cet album. Parmi les titres que j'apprécie, outre le titre ayant donné le nom à l'album, je retiens ceux dans lesquelles l'énergie est présente comme "City Lights" et son intro magnifique, "MM17" aux guitares musclées, "Argos" contenant des aspects punk, "Spiraling Down" aux guitares acérées. Mais Bob Mould sait signer des morceaux plus lents mais touchants comme "Wasted World". Mais tout ceci n'empêche pas les baisses de régime marquées, au point de donner un titre tout à fait dispensable comme "Lifetime".
Quoi retenir alors ? Un album honnête d'un artiste honnête, ce qui est déjà pas si mal...
Ce n'est pas un album qui restera dans les annales, mais le garçon a de beaux restes. Ce n'est pas une œuvre transcendante, mais elle contient quelques morceaux qui se laissent écouter, au point de taper du pied dés que le rythme s'accélère...Du coup, je repense beaucoup à Sugar, les mélodies et les textes prenant le dessus sur le son. Ce dernier n'est pas désagréable, au détour de l'utilisation d'une guitare acoustique chatoyante comme sur le titre "Life And Times", de plages de synthés pointilleuses et semées au vent. Mais les parties de guitares sont loin d'être absentes, au point de se raidir sur certains titres comme "Argos". Il faut noter l'apport du batteur des ex Superchunk qui donne du poids à cet album. Parmi les titres que j'apprécie, outre le titre ayant donné le nom à l'album, je retiens ceux dans lesquelles l'énergie est présente comme "City Lights" et son intro magnifique, "MM17" aux guitares musclées, "Argos" contenant des aspects punk, "Spiraling Down" aux guitares acérées. Mais Bob Mould sait signer des morceaux plus lents mais touchants comme "Wasted World". Mais tout ceci n'empêche pas les baisses de régime marquées, au point de donner un titre tout à fait dispensable comme "Lifetime".
Quoi retenir alors ? Un album honnête d'un artiste honnête, ce qui est déjà pas si mal...
Sympa 14/20
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