Mando Diao
Give Me Fire |
Label :
Vertigo |
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Bring'Em In et Hurricane Bar, les deux premiers disques des quatre de Börlange étaient bourrés à craquer de tubes pop-rock mélodiques empruntant à la fois à Oasis (pour le chant), à The Coral (pour les mélodies) et aux Hives (pour l'énergie). Mais si les deux disques sont comparables au plan de la formule, Hurricane Bar sorti en 2005 était certainement plus abouti que son prédécesseur de 2003, avec sa collection de singles imparables ("God Knows", "Down In The Past", "This Dream Is Over", "You Can't Steal My Love") flanquée comme de juste d'une ballade pathétique et poignante ("Next To Be Lowered").
Après il y a eu deux autres disques : Ode To Ochrasy (avec une horrible pochette façon Stone Roses) en 2006 et Never Seen The Light Of Day (avec une très jolie pochette à la manière de Belle And Sebastian) en 2007, dont on a relativement peu parlé et que je n'ai d'ailleurs pour ma part pas encore écoutés. Et puis, sans doute à raison du passage du groupe dans le giron d'Universal, le cinquième effort des suédois s'est retrouvé en tête de gondole à la Fnac ce début d'année 2009, ce qui m'a tout naturellement conduit, au regard du souvenir conservé des deux premiers albums, à en faire l'acquisition immédiate.
Bring'Em In et Hurricane Bar étaient des manifestes pop-rock à guitare, homogènes et peut-être même (à force) un peu redondants. Give Me Fire est un enthousiasmant kaléidoscope de styles et d'influences. C'est évidemment par l'énorme single "Dance With Somebody" qu'on est entré dans l'album : un groove de tous les diables pour un morceau qui risque de foutre le feu à plus d'un dance-floor. Puis déboulent "Gloria", avec ses violons disco et son couplet soul (en hommage à Gloria Gaynor), et l'intriguant downtempo "High Heels" qui marie, pour le meilleur, une basse élégante et d'insidieuses trompettes à un chant nasillard.
S'ensuivent un amusant rock de bastringue ("Mean Street"), un titre plus classiquement pop-rock ("Maybe Just Sad") et un gracieux morceau instrumental entre synthétiseurs évanescents et guitares distordues ("A Decent Life") qui conduisent tout droit (par-delà le tout juste sympathique "Give Me Fire" qui donne son nom au disque) à la superbe ballade d'obédience liverpuldienne "Crystal".
Voilà c'est de la bonne et on en redemande.
Après il y a eu deux autres disques : Ode To Ochrasy (avec une horrible pochette façon Stone Roses) en 2006 et Never Seen The Light Of Day (avec une très jolie pochette à la manière de Belle And Sebastian) en 2007, dont on a relativement peu parlé et que je n'ai d'ailleurs pour ma part pas encore écoutés. Et puis, sans doute à raison du passage du groupe dans le giron d'Universal, le cinquième effort des suédois s'est retrouvé en tête de gondole à la Fnac ce début d'année 2009, ce qui m'a tout naturellement conduit, au regard du souvenir conservé des deux premiers albums, à en faire l'acquisition immédiate.
Bring'Em In et Hurricane Bar étaient des manifestes pop-rock à guitare, homogènes et peut-être même (à force) un peu redondants. Give Me Fire est un enthousiasmant kaléidoscope de styles et d'influences. C'est évidemment par l'énorme single "Dance With Somebody" qu'on est entré dans l'album : un groove de tous les diables pour un morceau qui risque de foutre le feu à plus d'un dance-floor. Puis déboulent "Gloria", avec ses violons disco et son couplet soul (en hommage à Gloria Gaynor), et l'intriguant downtempo "High Heels" qui marie, pour le meilleur, une basse élégante et d'insidieuses trompettes à un chant nasillard.
S'ensuivent un amusant rock de bastringue ("Mean Street"), un titre plus classiquement pop-rock ("Maybe Just Sad") et un gracieux morceau instrumental entre synthétiseurs évanescents et guitares distordues ("A Decent Life") qui conduisent tout droit (par-delà le tout juste sympathique "Give Me Fire" qui donne son nom au disque) à la superbe ballade d'obédience liverpuldienne "Crystal".
Voilà c'est de la bonne et on en redemande.
Bon 15/20 | par Gef |
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