Cheater Slicks
Cheater Slicks Don't Like You |
Label :
In The Red |
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Faut pas croire tout ce qu'on vous dit dans les journaux hein.
Le mec là, Raël, il a rien inventé.
La preuve: Cheater Slicks, c'est un clone de Jon Spencer Blues Explosion obtenu à partir de cellules sousches extraites d'une verrue qu'il avait sur le cul. Et ça date de 1987. Alors hein, les clodos à chignon en robe de chambre, merci bien.
D'ailleurs le Jon il s'est pas contenté de les sortir du tube à essai. En 1995, date de sortie de ce misanthrope album, il les a produit, les a fait ouvrir pour Boss Hog et son Blues Explosion. Bon par contre, on sent vraiment qu'il a donné de sa personne hein, parce qu'honnêtement pour différencier la musique des deux entités, ça se pose là.
Cheater Slicks garde toutefois une assise punk blues plus assumée sans flirter avec le rock'n roll plus sexy de Jon Spencer, Tom Shannon se contentant de hurler plutôt que de jouer la lascivité comme son mentor.
Il faudra attendre "Sensitive Side" pour souffler un peu (on retrouve sur ce titre l'étrangeté des collaborations Spencer/Beck), "Destroy You" renoue avec le bruit (sans la fureur) et "You Ain't Good" fait clairement comprendre que le miel qui végète encore au fond des oreilles alentours finira par fondre avant la fin du disque.
Un compromis intéressant entre Doo Rag et les 624 clones de Jon Spencer Blues Explosion.
Le mec là, Raël, il a rien inventé.
La preuve: Cheater Slicks, c'est un clone de Jon Spencer Blues Explosion obtenu à partir de cellules sousches extraites d'une verrue qu'il avait sur le cul. Et ça date de 1987. Alors hein, les clodos à chignon en robe de chambre, merci bien.
D'ailleurs le Jon il s'est pas contenté de les sortir du tube à essai. En 1995, date de sortie de ce misanthrope album, il les a produit, les a fait ouvrir pour Boss Hog et son Blues Explosion. Bon par contre, on sent vraiment qu'il a donné de sa personne hein, parce qu'honnêtement pour différencier la musique des deux entités, ça se pose là.
Cheater Slicks garde toutefois une assise punk blues plus assumée sans flirter avec le rock'n roll plus sexy de Jon Spencer, Tom Shannon se contentant de hurler plutôt que de jouer la lascivité comme son mentor.
Il faudra attendre "Sensitive Side" pour souffler un peu (on retrouve sur ce titre l'étrangeté des collaborations Spencer/Beck), "Destroy You" renoue avec le bruit (sans la fureur) et "You Ain't Good" fait clairement comprendre que le miel qui végète encore au fond des oreilles alentours finira par fondre avant la fin du disque.
Un compromis intéressant entre Doo Rag et les 624 clones de Jon Spencer Blues Explosion.
Pas mal 13/20 | par Gérard Cousin |
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