65daysofstatic
We Were Exploding Anyway |
Label :
Monotreme |
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On n'avait strictement rien à attendre de 65DaysOfStatic après trois premiers albums en tout point similaires: un post rock électro aussi nul que fatiguant, aussi bourrin que prévisible. Depuis ses débuts en 2004 le groupe anglais ne semble avoir d'autre but que d'asséner sans relâche une bouillie sonore d'une triste uniformité, où toute nuance semble bannie.
Pourquoi donc se plonger dans ce quatrième opus ? Pour une mauvaise raison : la présence de Robert Smith (ou plutôt sa voix, ici plus utilisée comme un sample que comme un véritable instrument). Le même Robert qui m'a contraint à me taper les trois premiers albums sous le seul prétexte qu'il les avait invité pour sa dernière tournée mondiale...
Mais rien n'y fait, Bob ou pas, le seul intérêt des 65DaysOfStatic c'est définitivement qu'ils représentent à eux seul le symptôme d'une époque musicale : zéro dynamique, volumes à fond en permanence. Réjouissant programme... Cependant on ne mettra pas tout sur le dos de cette production tape-à-l'œil, tant les compositions sont-elles aussi balisées. Les quatre Anglais ne se fatiguent pas puisqu'ils passent en revue (et sans la moindre honte visiblement, puisque chaque disque est identique au précédent) tous les clichés de l'électronique sauvage, de l'ambiant et des pires groupes estampillés post-rock. A ceci près que la dite sauvagerie électronique est sabotée par les gling gling sans âme des 6 cordes, et qu'ambient il n'y a point puisqu'elle est noyée sous des couches et des couches de bruit gratuit.
Dénuée de toute émotion, de toute surprise, la musique de 65DaysOfStatic semble être entièrement créée et interprétée par ordinateur ; en pilotage automatique pourrait-on dire. C'est terriblement ennuyeux, et pourvoyeur de maux de tête qui plus est. Une horreur.
Pourquoi donc se plonger dans ce quatrième opus ? Pour une mauvaise raison : la présence de Robert Smith (ou plutôt sa voix, ici plus utilisée comme un sample que comme un véritable instrument). Le même Robert qui m'a contraint à me taper les trois premiers albums sous le seul prétexte qu'il les avait invité pour sa dernière tournée mondiale...
Mais rien n'y fait, Bob ou pas, le seul intérêt des 65DaysOfStatic c'est définitivement qu'ils représentent à eux seul le symptôme d'une époque musicale : zéro dynamique, volumes à fond en permanence. Réjouissant programme... Cependant on ne mettra pas tout sur le dos de cette production tape-à-l'œil, tant les compositions sont-elles aussi balisées. Les quatre Anglais ne se fatiguent pas puisqu'ils passent en revue (et sans la moindre honte visiblement, puisque chaque disque est identique au précédent) tous les clichés de l'électronique sauvage, de l'ambiant et des pires groupes estampillés post-rock. A ceci près que la dite sauvagerie électronique est sabotée par les gling gling sans âme des 6 cordes, et qu'ambient il n'y a point puisqu'elle est noyée sous des couches et des couches de bruit gratuit.
Dénuée de toute émotion, de toute surprise, la musique de 65DaysOfStatic semble être entièrement créée et interprétée par ordinateur ; en pilotage automatique pourrait-on dire. C'est terriblement ennuyeux, et pourvoyeur de maux de tête qui plus est. Une horreur.
Exécrable ! ! 1/20 | par Jekyll |
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