The Vaselines
Sex With An X |
Label :
Sub Pop |
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Je préfère vous prévenir tout de suite, cette chronique ne sera absolument pas objective. Pas le peine de chercher une trace de bonne foi, chaque mot, chaque virgule sera partisane, complaisante et dévouée à la cause de The Vaselines.
Une chimère sucrée et riante, une confiserie en pain d'épices où s'entremêleraient tourbillons lactés d'Anne Sylvestre et Henri Dès, effluves caramélisés de Pixies, guimauve toxique du Velvet Underground, et arôme fort de cacao des Rolling Stones, le tout enrobé dans un bonbon Arlequin.
On attendait cette nouvelle compilation de comptines à biberonner sans fin. Depuis 1992 pour les purs (et les Ecossais aussi). Depuis 1994 pour l'immense majorité qui ne les a découvert qu'à travers les reprises de Nirvana sur Incesticide et le MTV Unplugged.
Et l'atteinte ne fut pas vaine mes frères. Oooooooooooh que non.
Non contents de balancer des perles de mélodies à la grenadine, ils y injectent ici en plus une petite dose de folie rock parfaite pour soutenir leurs ritournelles. Les choses sont claires dès l'ouverture avec "Ruined". Les guitares sont plus musclées, et plus aventureuses, et le son est impeccable ! La production de Jamie Watson est à ce titre remarquable. Les guitares sont toutes fabuleusement audibles, et les voix sont claires comme jamais... Voix intemporelles aussi, venues du fond des âges mais toujours aussi espièglement désabusées. Du sirop de glucose qui pique un peu.
Chaque chanson, le temps de quelques notes, se transforme immédiatement en classique (mention à cette stonesienne "Overweight But Over You"!) et découle naturellement de ce que l'on avait entrevu à travers "Dum-Dum".
Je pourrais vous parler de chaque morceau pendant des pages, mais le mieux est encore de courir vous acheter ce paquet de bonbons et de vous en gaver encore et encore. Et de le distribuer à ces chères têtes blondes pour Halloween, tant qu'à faire.
Il est maintenant l'heure de prier mes frères, prier pour que le groupe ne reparte pas d'où il est venu et qu'il nous abreuve encore régulièrement de friandises de ce type, vu la qualité des produits et les doses homéopathiques délivrées , on ne risque pas l'écœurement.
Une chimère sucrée et riante, une confiserie en pain d'épices où s'entremêleraient tourbillons lactés d'Anne Sylvestre et Henri Dès, effluves caramélisés de Pixies, guimauve toxique du Velvet Underground, et arôme fort de cacao des Rolling Stones, le tout enrobé dans un bonbon Arlequin.
On attendait cette nouvelle compilation de comptines à biberonner sans fin. Depuis 1992 pour les purs (et les Ecossais aussi). Depuis 1994 pour l'immense majorité qui ne les a découvert qu'à travers les reprises de Nirvana sur Incesticide et le MTV Unplugged.
Et l'atteinte ne fut pas vaine mes frères. Oooooooooooh que non.
Non contents de balancer des perles de mélodies à la grenadine, ils y injectent ici en plus une petite dose de folie rock parfaite pour soutenir leurs ritournelles. Les choses sont claires dès l'ouverture avec "Ruined". Les guitares sont plus musclées, et plus aventureuses, et le son est impeccable ! La production de Jamie Watson est à ce titre remarquable. Les guitares sont toutes fabuleusement audibles, et les voix sont claires comme jamais... Voix intemporelles aussi, venues du fond des âges mais toujours aussi espièglement désabusées. Du sirop de glucose qui pique un peu.
Chaque chanson, le temps de quelques notes, se transforme immédiatement en classique (mention à cette stonesienne "Overweight But Over You"!) et découle naturellement de ce que l'on avait entrevu à travers "Dum-Dum".
Je pourrais vous parler de chaque morceau pendant des pages, mais le mieux est encore de courir vous acheter ce paquet de bonbons et de vous en gaver encore et encore. Et de le distribuer à ces chères têtes blondes pour Halloween, tant qu'à faire.
Il est maintenant l'heure de prier mes frères, prier pour que le groupe ne reparte pas d'où il est venu et qu'il nous abreuve encore régulièrement de friandises de ce type, vu la qualité des produits et les doses homéopathiques délivrées , on ne risque pas l'écœurement.
Excellent ! 18/20 | par Gérard Cousin |
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