Sigh
The Curse Of Izanagi |
Label :
KVLT |
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En préambule, une mise en garde pour les indies-footeux atteints de dyslexie s'impose. Ce mini album de Sigh ne s'intitule pas "The Curse Of Inzaghi" et n'est pas un concept en hommage à l'éternel buteur italien, et ce même s'il existe bien une "malédiction Inzaghi" dont nombre de grands clubs européens pourraient témoigner. Non, The Curse Of Izanagi est l'une des dernières sorties discographiques des black metaleux japonais qui officient dans un style symphonique et opératique de haute volée.
N'étant pas un familier du groupe, j'ai préféré en premier lieu concentrer mon écoute sur ces quatre titres, histoire d'apprivoiser la bête. Dès le premier morceau éponyme, on reconnaît le style hystérique du black des années 90 auquel est adjoint une bonne dose de pur heavy metal sauvage, notamment dans le jeu des deux guitares et leur façon de riffer de concert. J'attendais quelque chose de beaucoup plus axé sur les claviers, un peu à la manière de formations telles que Emperor et Limbonic Art, la classe wagnérienne de ces derniers en moins, mais il n'en est rien. Les arrangements orchestraux sont rares, classieux, et développent davantage une atmosphère épique qu'obscure. Reste que le morceau est extrêmement rapide, très dynamique et varié dans ses structures, en un mot : excellent pour les amateurs de heavy black recherché.
La réputation de théâtralité de Sigh n'est pas usurpée. "War" est une narration profonde sur coulis de piano, et son atmosphère pesante me fait étrangement penser au travail de The Third And The Mortal sur son album Memoirs. D'ailleurs, ce n'est pas tant le style lui-même qui me pousse à ce rapprochement, mais bien plutôt l'ambiance développée par cette chanson aux subtils arrangements électroniques. Plaisant, mais sans plus.
Au troisième volet, je ne peux m'empêcher de me faire la remarque que Sigh n'a en fait aucune personnalité puisqu'il aborde le territoire d'une musique psychédélique et moyenâgeuse uniquement instrumentale et si le résultat est certes original, l'auditeur perd le fil de l'écoute et décroche, définitivement même, le riff lourdingue de la reprise de Venom (groupe que je n'ai jamais aimé) "Countess Bathory" et la volonté de Sigh de faire dans le faussement crasseux leur allant très mal.
En définitive, je suis donc déçu par mon premier contact avec ce groupe renommé de la scène metal car je n'y trouve aucune homogénéité et surtout, de la banalité. Cela me fait donc un peu passer l'envie d'approfondir, la scène asiatique regorgeant de groupes à mon sens bien plus intéressants, comme Kadenzza, Be Persecuted ou encore Gallhammer.
N'étant pas un familier du groupe, j'ai préféré en premier lieu concentrer mon écoute sur ces quatre titres, histoire d'apprivoiser la bête. Dès le premier morceau éponyme, on reconnaît le style hystérique du black des années 90 auquel est adjoint une bonne dose de pur heavy metal sauvage, notamment dans le jeu des deux guitares et leur façon de riffer de concert. J'attendais quelque chose de beaucoup plus axé sur les claviers, un peu à la manière de formations telles que Emperor et Limbonic Art, la classe wagnérienne de ces derniers en moins, mais il n'en est rien. Les arrangements orchestraux sont rares, classieux, et développent davantage une atmosphère épique qu'obscure. Reste que le morceau est extrêmement rapide, très dynamique et varié dans ses structures, en un mot : excellent pour les amateurs de heavy black recherché.
La réputation de théâtralité de Sigh n'est pas usurpée. "War" est une narration profonde sur coulis de piano, et son atmosphère pesante me fait étrangement penser au travail de The Third And The Mortal sur son album Memoirs. D'ailleurs, ce n'est pas tant le style lui-même qui me pousse à ce rapprochement, mais bien plutôt l'ambiance développée par cette chanson aux subtils arrangements électroniques. Plaisant, mais sans plus.
Au troisième volet, je ne peux m'empêcher de me faire la remarque que Sigh n'a en fait aucune personnalité puisqu'il aborde le territoire d'une musique psychédélique et moyenâgeuse uniquement instrumentale et si le résultat est certes original, l'auditeur perd le fil de l'écoute et décroche, définitivement même, le riff lourdingue de la reprise de Venom (groupe que je n'ai jamais aimé) "Countess Bathory" et la volonté de Sigh de faire dans le faussement crasseux leur allant très mal.
En définitive, je suis donc déçu par mon premier contact avec ce groupe renommé de la scène metal car je n'y trouve aucune homogénéité et surtout, de la banalité. Cela me fait donc un peu passer l'envie d'approfondir, la scène asiatique regorgeant de groupes à mon sens bien plus intéressants, comme Kadenzza, Be Persecuted ou encore Gallhammer.
Sans intérêt 8/20 | par Arno Vice |
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