Carmine
Departs |
Label :
Karina Square |
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Formé en septembre 1990 sous le nom de Candle (nom qui durera le temps d'un EP), Carmine s'est composé autour d'Isabelle Andres et Julien Retaillaud tous deux chanteurs et guitaristes. C'est à la base une des signatures du mythique label Lithium, celui qui révéla Dominique A et Diabologum. Aujourd'hui, le groupe semble totalement tombé dans l'oubli, malgré un soutien d'une partie de la presse spécialisé à l'époque, et les disques même si encore dénichable (faites des recherches sur les sites d'occase) ne sont pas si facilement accessible (soyez patient).
Si le premier EP de Candle (au passage merci à Cocteaukid) était très orienté noisy pop, Départs navigue plutôt dans les terres du post-rock. On est donc très éloigné de la chanson pop et de tous ses codes. Le chant, quasi exclusivement en français, est plus une nappe sonore qu'une structure couplet refrain. Les structures sont complexes, n'hésite pas à s'étirer et se révèle sur la longueur. Point de fureur rock ici, Départs illustre la sensibilité de Carmine, "Si peu de choses à dire" nous disent-ils presque à voix basse dans une petite friandise qui pourrait faire figure de carte de visite en tant que titre représentatif mais sachant garder un côté accrocheur grâce à son superbe texte. Tout n'est que ligne de guitare d'une limpidité absolue, longs arpèges et voix de velours dans 42 minutes de voyage sonore au pays des merveilles de Carmine, au pays de l'émerveillement des sens. Malgré des mélodies peu conventionnelles et surprenantes Carmine réussit même un "When You Go" qui pourrait figurer dans toutes les playlists indés, un morceau façon Sonic Youth apaisé.
Toute merveille qu'il soit, il reste un objet confidentiel, un secret que l'on ne s'échange que de bouche à oreille d'initiés. J'ai écouté ce skeud en 2000, j'avais 20 ans, trois ans après sa sortie, sur le conseil d'un coturne (tu te souviens de nos 18m2 à deux, des pâtes pour 5) plus au courant que moi des choses musicales. Je l'ai perdu de vue mais grâce à Carmine je n'oublierais jamais. Et en parlant ce n'est plus un secret. Et c'est tant mieux. Que lumière soit faite sur ce bijou.
Si le premier EP de Candle (au passage merci à Cocteaukid) était très orienté noisy pop, Départs navigue plutôt dans les terres du post-rock. On est donc très éloigné de la chanson pop et de tous ses codes. Le chant, quasi exclusivement en français, est plus une nappe sonore qu'une structure couplet refrain. Les structures sont complexes, n'hésite pas à s'étirer et se révèle sur la longueur. Point de fureur rock ici, Départs illustre la sensibilité de Carmine, "Si peu de choses à dire" nous disent-ils presque à voix basse dans une petite friandise qui pourrait faire figure de carte de visite en tant que titre représentatif mais sachant garder un côté accrocheur grâce à son superbe texte. Tout n'est que ligne de guitare d'une limpidité absolue, longs arpèges et voix de velours dans 42 minutes de voyage sonore au pays des merveilles de Carmine, au pays de l'émerveillement des sens. Malgré des mélodies peu conventionnelles et surprenantes Carmine réussit même un "When You Go" qui pourrait figurer dans toutes les playlists indés, un morceau façon Sonic Youth apaisé.
Toute merveille qu'il soit, il reste un objet confidentiel, un secret que l'on ne s'échange que de bouche à oreille d'initiés. J'ai écouté ce skeud en 2000, j'avais 20 ans, trois ans après sa sortie, sur le conseil d'un coturne (tu te souviens de nos 18m2 à deux, des pâtes pour 5) plus au courant que moi des choses musicales. Je l'ai perdu de vue mais grâce à Carmine je n'oublierais jamais. Et en parlant ce n'est plus un secret. Et c'est tant mieux. Que lumière soit faite sur ce bijou.
Excellent ! 18/20 | par Chaurionde |
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