1991 ! David Yow et ses acolytes nous sortent la perle du rock indé... en ont ils conscience? on part sur du mid tempo bien fond de temps cher aux blueseux.... ça dépote... y'a comme qui dirait une vieille odeur de jack daniels, de sueur et de clope qui plane dans l'atmosphère.... yow éructe, le son de guitare est sec, brut et cristallin ("seasick" et son "i can't swim" hurlé, Steve aux manettes?) un furieux groove de basse se fait entendre et toujours un mid tempo qui lorgne vers le lent, vers le dégoulinant de maitrise technique... "monkey trick" on sent à ce moment là que l'album a influencé un paquet de groupe, je pense à sloy...

The jesus lizard signe là probablement leur meilleur disque, on a l'ambiance, le son, les compos, le côté déjanté étrange flippant... malsain. Les mélodies qui nous emportent en territoire inconnu, la folie furieuse de grooves inventifs, inégalés jusqu'à présent... grosse influence blues sur "karpis" et sur le disque en général... je ne saurais trouver mieux comme étiquette que celle de Rock N Roll... un point c'est tout.