Marvin
Hangover The Top |
Label :
Africantape |
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Hangover The Top.
Superbe double référence à Stallone, sa casquette à l'envers, son camion & son gosse; mais aussi aux lendemains de soirées difficiles, la fameuse barre connue de tou(te)s... Marvin, trio sans basse, nous régalant d'une énergie folle, avec cette guitare dingue, ce batteur diabolique & ces synthés vocodés (ou pas) resplendissants de toute la fougue des 80's... Deuxième album des Montpelliérains, et déjà, un coup de maître.
"Roquedur" première approche de ce disque, dit déjà presque tout, une guitare assassine, des riffs bons pour le stade s'ils n'étaient pas si crades, des variations rythmique digne des meilleurs Mr Bungle & consorts, un hymne violent et déjà jouissif, putain, on en est qu'au début de l'album, si seulement le reste pouvait être du même acabit....
Et oui, il l'est, voire même encore un cran au dessus.
"Au 12", "Dirty Tapping", "Reste Bien Tranquille", trois coups de massue derrière la nuque, attaque de vocoder pour l'un, cette guitare qui nous assène ses accords monstrueux, suivi par ce batteur fou qui martèlent un ryhtme qui oblige au minimum à secouer la tête, voire à rendre dingue le plus stoïque d'entre vous. "Conan Le Bastard", Jolie référence encore une fois, morceau d'une inventivité folle, comment peut-on imaginer un truc pareil? ça pourrait ressemble à du métal, à du garage, à une pop folle sans queue ni tête mais tellement maitrisée... Impressionnant. "Good Radiations", son petit coté faux-générique, qui forcément part dans la direction opposée de tout ce qu'on pourrait imaginer. On sent le plaisir de triturer longuement les potards des synthés pour obtenir ce son si particulier, qui s'accorde tellement bien avec la guitare sauvage, la batterie essayant de lier tout ça, sans pour autant oublier d'être inventive. & ça continue sans cesse, toujours dans la surenchère sans pour autant être putassier, une musique qui se savoure d'abord avec le corps, puis avec la tête, essayant de réfléchir un moment, d'anticiper les directions prises, mais non, on se fait pratiquement toujours avoir par ses petits filous, et c'est tellement bon de se faire avoir!
La rage déployée par "Moustache 34", le tellement bien nommé "Fear", sorte de course poursuite flippante, on retrouverai presque une ambiance de Megadrive grâce aux synthés, un Outrun glauque avec frein à main pour négocier chaque virage..."Here Come The Warm Jets" tel un générique de fin clôturant cette épopée fatigante, qui pourrait sans rougir être joué dans un stade, reprise par une foule totalement acquise & dévouée à la cause Marvin...En fait, en y réfléchissant, pas un stade non, plutôt une cave, mal éclairée, moins de monde, mais tout autant de ferveur, au service de ce son tellement travaillé, tellement plus subtile qu'il n'y parait, aux constructions alambiquées, qui forcément, et je n'apprendrai rien à qui les a déjà vu jouer, prend tout son sens en concert....
Superbe double référence à Stallone, sa casquette à l'envers, son camion & son gosse; mais aussi aux lendemains de soirées difficiles, la fameuse barre connue de tou(te)s... Marvin, trio sans basse, nous régalant d'une énergie folle, avec cette guitare dingue, ce batteur diabolique & ces synthés vocodés (ou pas) resplendissants de toute la fougue des 80's... Deuxième album des Montpelliérains, et déjà, un coup de maître.
"Roquedur" première approche de ce disque, dit déjà presque tout, une guitare assassine, des riffs bons pour le stade s'ils n'étaient pas si crades, des variations rythmique digne des meilleurs Mr Bungle & consorts, un hymne violent et déjà jouissif, putain, on en est qu'au début de l'album, si seulement le reste pouvait être du même acabit....
Et oui, il l'est, voire même encore un cran au dessus.
"Au 12", "Dirty Tapping", "Reste Bien Tranquille", trois coups de massue derrière la nuque, attaque de vocoder pour l'un, cette guitare qui nous assène ses accords monstrueux, suivi par ce batteur fou qui martèlent un ryhtme qui oblige au minimum à secouer la tête, voire à rendre dingue le plus stoïque d'entre vous. "Conan Le Bastard", Jolie référence encore une fois, morceau d'une inventivité folle, comment peut-on imaginer un truc pareil? ça pourrait ressemble à du métal, à du garage, à une pop folle sans queue ni tête mais tellement maitrisée... Impressionnant. "Good Radiations", son petit coté faux-générique, qui forcément part dans la direction opposée de tout ce qu'on pourrait imaginer. On sent le plaisir de triturer longuement les potards des synthés pour obtenir ce son si particulier, qui s'accorde tellement bien avec la guitare sauvage, la batterie essayant de lier tout ça, sans pour autant oublier d'être inventive. & ça continue sans cesse, toujours dans la surenchère sans pour autant être putassier, une musique qui se savoure d'abord avec le corps, puis avec la tête, essayant de réfléchir un moment, d'anticiper les directions prises, mais non, on se fait pratiquement toujours avoir par ses petits filous, et c'est tellement bon de se faire avoir!
La rage déployée par "Moustache 34", le tellement bien nommé "Fear", sorte de course poursuite flippante, on retrouverai presque une ambiance de Megadrive grâce aux synthés, un Outrun glauque avec frein à main pour négocier chaque virage..."Here Come The Warm Jets" tel un générique de fin clôturant cette épopée fatigante, qui pourrait sans rougir être joué dans un stade, reprise par une foule totalement acquise & dévouée à la cause Marvin...En fait, en y réfléchissant, pas un stade non, plutôt une cave, mal éclairée, moins de monde, mais tout autant de ferveur, au service de ce son tellement travaillé, tellement plus subtile qu'il n'y parait, aux constructions alambiquées, qui forcément, et je n'apprendrai rien à qui les a déjà vu jouer, prend tout son sens en concert....
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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