The Enemy
We'll Live And Die In These Towns |
Label :
Warner |
||||
C'est marrant de réécouter ces groupes que l'on oublie rapidement les un après les autres. Ces "Flavor of the month" couronnée par le NME et la hype. Qui se souvient réellement de The Enemy, jeune groupe dont les compositions ont été surexposées en 2007 après la sortie de leur premier album, We'll Live And Die In These Towns ? Aucun morceau n'a vraiment marqué les esprits durablement et pourtant ... l'album a tout de même été numéro 1 en Angleterre, rappelez vous ! Même Kaiser Chiefs ou Bloc Party n'ont pas fait aussi bien avec leur premier album.
En même temps, vu la formule déployée sur cet album et le battage médiatique autour du groupe avant même la sortie de l'album, ce n'est pas étonnant. l'album tourne autour d'influence a peine digérée qui sont très réjouissantes pour le public anglais. C'est toute la culture pop anglaise qui est appelée : Oasis, Weller, la musique de chambre anglaise avec l'introduction de la chanson éponyme, qui évoquerait d'ailleurs un "That's Entertainment" des années 2000. Une formule répétée à l'envie sur tous les morceaux de l'album, jusqu'à l'indigestion.
Car si la formule est simple, elle n'en est pas moins lourde lorsque les textes ne sont pas particulièrement inspirés et que le songwriting est bien trop basique. Si l'on ajoute une posture énervante et une voix crispante, l'addition devient salée. L'explosion nerveuse survient probablement après les 6 premières chansons : "You're Not Alone" commence déjà à nous ennuyer. La suite, prétentieuse et grandiloquente à souhait avec un "This Song" pompeux est elle insupportable.
Alors certes, cet album n'est pas non plus une horreur musicale et cela se laisse écouter. Le dernier morceau passe même très bien. "Happy Birthday Jane" est une petite ballade sans prétention agréable. Mais il y a bien quelque chose que l'on peut en déduire de l'écoute de cet album : la raison pour laquelle on l'a oublié. Ce n'est ni révolutionnaire, ni fait avec le coeur. C'est pas désagréable, mais c'est pas mémorable. C'est un pur album commercial, au sens non galvaudé du terme. C'est fait pour être apprécié sur l'instant. Ni on s'en souvient, ni on a envie de revenir dessus, mais on passe un moment pas si désagréable.
Avec la simple impression de s'être fait avoir quelque part ... A ce niveau là, rien à attendre de ce groupe ... En apparence ...
En même temps, vu la formule déployée sur cet album et le battage médiatique autour du groupe avant même la sortie de l'album, ce n'est pas étonnant. l'album tourne autour d'influence a peine digérée qui sont très réjouissantes pour le public anglais. C'est toute la culture pop anglaise qui est appelée : Oasis, Weller, la musique de chambre anglaise avec l'introduction de la chanson éponyme, qui évoquerait d'ailleurs un "That's Entertainment" des années 2000. Une formule répétée à l'envie sur tous les morceaux de l'album, jusqu'à l'indigestion.
Car si la formule est simple, elle n'en est pas moins lourde lorsque les textes ne sont pas particulièrement inspirés et que le songwriting est bien trop basique. Si l'on ajoute une posture énervante et une voix crispante, l'addition devient salée. L'explosion nerveuse survient probablement après les 6 premières chansons : "You're Not Alone" commence déjà à nous ennuyer. La suite, prétentieuse et grandiloquente à souhait avec un "This Song" pompeux est elle insupportable.
Alors certes, cet album n'est pas non plus une horreur musicale et cela se laisse écouter. Le dernier morceau passe même très bien. "Happy Birthday Jane" est une petite ballade sans prétention agréable. Mais il y a bien quelque chose que l'on peut en déduire de l'écoute de cet album : la raison pour laquelle on l'a oublié. Ce n'est ni révolutionnaire, ni fait avec le coeur. C'est pas désagréable, mais c'est pas mémorable. C'est un pur album commercial, au sens non galvaudé du terme. C'est fait pour être apprécié sur l'instant. Ni on s'en souvient, ni on a envie de revenir dessus, mais on passe un moment pas si désagréable.
Avec la simple impression de s'être fait avoir quelque part ... A ce niveau là, rien à attendre de ce groupe ... En apparence ...
Sans intérêt 8/20 | par Bona |
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