The Rapture
In The Grace Of Your Love |
Label :
DFA |
||||
Je me souviens de la première fois où j'ai entendu "House of Jealous Lovers", dans l'émission de Lenoir. À l'époque on pensait entendre un sombre morceau électro dévastateur, avec Robert Smith qui posait sa voix dessus... Il donne le nom : The Rapture, vite, le noter pour ne pas l'oublier, sur n'importe quoi, le premier coin de papier qui vient.
C'était en 2002, époque à laquelle DFA menait la dance.
Neuf ans ont passé, un changement de label, le départ du bassiste Matt Safer et un retour sur DFA, le groupe fraîchement trio revient avec In The Grace Of Your Love, produit en partie par Zdar (le nouveau producteur que tout le monde s'arrache, de Phoenix aux Beastie Boys). Forcément, naïvement, on se dit que 'retour sur le label de James Murphy = retour au son de Echoes' ben là, on s'enfonce le doigt dans l'oeil, et bien profond, jusqu'à la clavicule...
Le morceau d'ouverture ("Sail Away") surproduit, hymne de stade, faussement clubbé, décontenance d'entrée. Nom d'un petit bonhomme, on va où là? Bon, on attend la suite, espérant secrètement qu'elle soit un peu plus conforme à nos attentes... ah tiens, "Miss You" c'est pas mal, assez accrocheur, mais insuffisant, tellement insignifiant! "Blue Bird", un subtil mixe entre... Scissor Sisters et Mika, la suite n'est pas plus reluisante, alignant les sous-tubes racoleurs, encore une fois surproduit. Le morceau titre ("In The Grace Of Your Love") relève (un peu) la barre, retrouvant un peu des idées de compostions, sans doute le morceau le moins club de l'album, avec Roller Coaster (qui titille rien qu'avec son titre, une énième reprise du 13th floor elevator ? un espoir rejaillit... Mais non, pas de ça ici, une sombre bouillie avec en guise de grumeaux la voix de Luke Jenner qui devient de moins en moins supportable...) la conclusion de l'album (enfin!), morceau calme qui , toute proportion gardée, évoquerait un peu le "NY I Love You" de Murphy, sans le talent bien entendu.
Je sais qu'il est facile de regarder vers le passé, de comparer au chef d'oeuvre que fut Echoes les oeuvres suivantes du groupe, ( réaction que l'on pourrait appeler le syndrome Interpol, comme disait l'autre) mais on se demande où ils veulent en venir en nous assénant une telle...non, pas une purge, c'est juste insipide, parfois agressif, aucune envie de le remettre sur la platine en se disant qu'une autre écoute sauvera quelques meubles (j'ai persisté pourtant...)
Je suis déception.
Ah si quand même, un petit point positif, la photo illustrant l'album est chiadée.
C'était en 2002, époque à laquelle DFA menait la dance.
Neuf ans ont passé, un changement de label, le départ du bassiste Matt Safer et un retour sur DFA, le groupe fraîchement trio revient avec In The Grace Of Your Love, produit en partie par Zdar (le nouveau producteur que tout le monde s'arrache, de Phoenix aux Beastie Boys). Forcément, naïvement, on se dit que 'retour sur le label de James Murphy = retour au son de Echoes' ben là, on s'enfonce le doigt dans l'oeil, et bien profond, jusqu'à la clavicule...
Le morceau d'ouverture ("Sail Away") surproduit, hymne de stade, faussement clubbé, décontenance d'entrée. Nom d'un petit bonhomme, on va où là? Bon, on attend la suite, espérant secrètement qu'elle soit un peu plus conforme à nos attentes... ah tiens, "Miss You" c'est pas mal, assez accrocheur, mais insuffisant, tellement insignifiant! "Blue Bird", un subtil mixe entre... Scissor Sisters et Mika, la suite n'est pas plus reluisante, alignant les sous-tubes racoleurs, encore une fois surproduit. Le morceau titre ("In The Grace Of Your Love") relève (un peu) la barre, retrouvant un peu des idées de compostions, sans doute le morceau le moins club de l'album, avec Roller Coaster (qui titille rien qu'avec son titre, une énième reprise du 13th floor elevator ? un espoir rejaillit... Mais non, pas de ça ici, une sombre bouillie avec en guise de grumeaux la voix de Luke Jenner qui devient de moins en moins supportable...) la conclusion de l'album (enfin!), morceau calme qui , toute proportion gardée, évoquerait un peu le "NY I Love You" de Murphy, sans le talent bien entendu.
Je sais qu'il est facile de regarder vers le passé, de comparer au chef d'oeuvre que fut Echoes les oeuvres suivantes du groupe, ( réaction que l'on pourrait appeler le syndrome Interpol, comme disait l'autre) mais on se demande où ils veulent en venir en nous assénant une telle...non, pas une purge, c'est juste insipide, parfois agressif, aucune envie de le remettre sur la platine en se disant qu'une autre écoute sauvera quelques meubles (j'ai persisté pourtant...)
Je suis déception.
Ah si quand même, un petit point positif, la photo illustrant l'album est chiadée.
Insipide 7/20 | par X_Lok |
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