Lustmord
Purifying Fire |
Label :
Soleilmoon |
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Compte tenu des teintes sombres qui font le design de la majorité des pochettes de Lustmord, nous pourrions croire que la blancheur de ce Purifying Fire augure d'un soudain éclaircissement dans sa discographie. Il n'en est rien. Si feu purificateur il y a, c'est celui de l'Enfer glacé de Dante.
Avec cet album, Brian Williams nous plonge dans ce que son esprit a de plus sombre, dans toute l'inaccessibilité de sa musique. L'auditeur se perd dans les dédales de l'éternel recommencement, sans aucun repère. Le temps n'existe plus, le corps perd de sa réalité, de son concret, il n'est plus qu'esprit égaré en proie aux doutes et aux flammes.
Car même si l'on retrouve quelques ambiances dignes d'un space opéra ("Black Star"), il n'en demeure pas moins que Purifying Fire m'apparaît comme une des pièces les plus ardues de Lustmord tant elle nous renvoie à notre petitesse, à notre insignifiance face à l'immensité cosmique.
Œuvre métaphysique époustouflante, chaque instant y est une mort, une renaissance, une existence extraite du néant et vouée à disparaître sans avoir laissée de traces.
Avec cet album, Brian Williams nous plonge dans ce que son esprit a de plus sombre, dans toute l'inaccessibilité de sa musique. L'auditeur se perd dans les dédales de l'éternel recommencement, sans aucun repère. Le temps n'existe plus, le corps perd de sa réalité, de son concret, il n'est plus qu'esprit égaré en proie aux doutes et aux flammes.
Car même si l'on retrouve quelques ambiances dignes d'un space opéra ("Black Star"), il n'en demeure pas moins que Purifying Fire m'apparaît comme une des pièces les plus ardues de Lustmord tant elle nous renvoie à notre petitesse, à notre insignifiance face à l'immensité cosmique.
Œuvre métaphysique époustouflante, chaque instant y est une mort, une renaissance, une existence extraite du néant et vouée à disparaître sans avoir laissée de traces.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Arno Vice |
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