The Drums
The Drums |
Label :
Moshi Moshi |
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C'est vrai, ils sont un poil agaçants. Chaque morceau, ça sifflote, ça piaille, ça gazouille, ça houhoute dans tous les sens. Peuvent pas s'en empêcher, on dirait des moineaux en période de reproduction. C'est vrai, The Drums c'est toujours un peu la même chose, c'est toujours un peu 'j'adore la new wave!, sautillons! sautillons!'. C'est vrai aussi, leur méchant deuxième album pourrait les faire passer pour de gros nazes parvenus.
MAIS, parce qu'il y a un MAIS, les Drums ne sont pas non plus à jeter avec le bébé de l'eau du bain. Ces gens-là, dans leur style tout en gimmick, ont su écrire deux énormes trucs, poisseux, collants. Deux chansons qui ne veulent plus sortir, pop-songs aux airs fantômes. Deux de ces choses, pour n'importe qui, c'est déjà pas mal. Il y a d'abord "Best Friend" qui avec son sourire en coin, ses gémissements équivoques, sonne étrangement comme une sorte de coming out au pays de Candy. Chaque homme pouvant de toute évidence se reconnaître dans pareille déclaration d'amour viril (parce que hein, arrêtons de nous mentir : on a tous secrètement envie d'enfiler son meilleur pote). Mais vu d'un peu plus près, les paroles, c'est pas vraiment ça, au contraire c'est du triste qu'il s'agit ('You are my best friend but then you died / And how I will survive ?...'). Une de leur marque de fabrique ça : ils ont l'air de youpiser comme des attardés alors qu'en réalité ils cafardent sec.
Puis, bien sûr; les Drums c'est un tube à pub, "Let's Go Surfing". Tout l'art raide et minimaliste de ces new-yorkais est contenu ici (la basse fait tout). "Let's Go Surfing", c'est "L'Aventurier" qu'on aurait pas honte d'écouter. Une frivolité assumée, consciente de sa naïveté de grand bedet. On exulte. Un morceau tellement gros qu'il enterre, forcément, le reste pourtant tout à fait recommandable si l'on supporte le côté moineau.
MAIS, parce qu'il y a un MAIS, les Drums ne sont pas non plus à jeter avec le bébé de l'eau du bain. Ces gens-là, dans leur style tout en gimmick, ont su écrire deux énormes trucs, poisseux, collants. Deux chansons qui ne veulent plus sortir, pop-songs aux airs fantômes. Deux de ces choses, pour n'importe qui, c'est déjà pas mal. Il y a d'abord "Best Friend" qui avec son sourire en coin, ses gémissements équivoques, sonne étrangement comme une sorte de coming out au pays de Candy. Chaque homme pouvant de toute évidence se reconnaître dans pareille déclaration d'amour viril (parce que hein, arrêtons de nous mentir : on a tous secrètement envie d'enfiler son meilleur pote). Mais vu d'un peu plus près, les paroles, c'est pas vraiment ça, au contraire c'est du triste qu'il s'agit ('You are my best friend but then you died / And how I will survive ?...'). Une de leur marque de fabrique ça : ils ont l'air de youpiser comme des attardés alors qu'en réalité ils cafardent sec.
Puis, bien sûr; les Drums c'est un tube à pub, "Let's Go Surfing". Tout l'art raide et minimaliste de ces new-yorkais est contenu ici (la basse fait tout). "Let's Go Surfing", c'est "L'Aventurier" qu'on aurait pas honte d'écouter. Une frivolité assumée, consciente de sa naïveté de grand bedet. On exulte. Un morceau tellement gros qu'il enterre, forcément, le reste pourtant tout à fait recommandable si l'on supporte le côté moineau.
Sympa 14/20 | par Sirius |
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