Jason Loewenstein
At Sixes & Sevens |
Label :
Sub Pop |
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Pour pas mal de monde, Sebadoh est le groupe de Lou Barlow. Dinosaur Jr. oblige. Il a trouvé deux types pour l'accompagner, histoire de donner un peu d'ampleur et d'électricité à ses compos.
C'est ce qu'on appelle se faire avoir comme des grosses buses.
Sebadoh, c'est Lou Barlow & Jason Loewenstein. Cet éternel adolescent, cet indien indie à plusieurs cordes à son arc (oui c'est facile, voire nul mais j'assume) ingénieur du son, producteur, membre des Fiery Furnaces depuis quelques albums, il a aussi commis des oeuvres solo, comme ce At Sixes & Sevens.
En écoutant ce disque, on comprend mieux Sebadoh. On comprend surtout l'apport de Jason, tant ces chansons ressemblent aux passages les plus énervés de Sebadoh. De la noisy pop, forcément lo-fi (pas au point des enregistrements cradingues de Lou, il doit pas avoir de garage le Jason) vraiment bien foutu, ressemblant parfois au meilleur Foo Fighters des débuts ("Casserole", "H/M), sauf que lui réussit à tenir la distance sur tout un album, chose rare chez la bande à Dave Grohl. Quand Jason dit en interview qu'il compose tout le temps, gardant le meilleur pour Sebadoh, le reste pour lui, on imagine aisément certains titres figurer sur les albums du groupe ("Circles", "Funerals"). Il alterne les poussées saturées évidentes ("Angles", "Codes", "Transform" ) avec des rythmes plus lourds ("NYC III") sans oublier les pop songs parfaites ("More Drugs", "Mistakes").
L'autre pendant de Sebadoh se dévoile avec ce disque, trop longtemps laissé à la marge. At Sixes & Sevens donne envie de ressortir ses vieux disques de Sebadoh, être attentif à chaque chanson pour deviner qui est à la base de quoi. Vous aussi amusez vous avec vos amis.
Les galettes de Sebadoh & des bières, "on est pas bien là?" comme disait Gérard?
C'est ce qu'on appelle se faire avoir comme des grosses buses.
Sebadoh, c'est Lou Barlow & Jason Loewenstein. Cet éternel adolescent, cet indien indie à plusieurs cordes à son arc (oui c'est facile, voire nul mais j'assume) ingénieur du son, producteur, membre des Fiery Furnaces depuis quelques albums, il a aussi commis des oeuvres solo, comme ce At Sixes & Sevens.
En écoutant ce disque, on comprend mieux Sebadoh. On comprend surtout l'apport de Jason, tant ces chansons ressemblent aux passages les plus énervés de Sebadoh. De la noisy pop, forcément lo-fi (pas au point des enregistrements cradingues de Lou, il doit pas avoir de garage le Jason) vraiment bien foutu, ressemblant parfois au meilleur Foo Fighters des débuts ("Casserole", "H/M), sauf que lui réussit à tenir la distance sur tout un album, chose rare chez la bande à Dave Grohl. Quand Jason dit en interview qu'il compose tout le temps, gardant le meilleur pour Sebadoh, le reste pour lui, on imagine aisément certains titres figurer sur les albums du groupe ("Circles", "Funerals"). Il alterne les poussées saturées évidentes ("Angles", "Codes", "Transform" ) avec des rythmes plus lourds ("NYC III") sans oublier les pop songs parfaites ("More Drugs", "Mistakes").
L'autre pendant de Sebadoh se dévoile avec ce disque, trop longtemps laissé à la marge. At Sixes & Sevens donne envie de ressortir ses vieux disques de Sebadoh, être attentif à chaque chanson pour deviner qui est à la base de quoi. Vous aussi amusez vous avec vos amis.
Les galettes de Sebadoh & des bières, "on est pas bien là?" comme disait Gérard?
Très bon 16/20 | par X_Lok |
Et comme il est vraiment trop cool le Jason, il met tout son travail à disposition sur son site, sans rien demander en échange.
http://www.jakerock.com/
http://www.jakerock.com/
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