Christian Bland & The Revelators
The Lost Album |
Label :
The Reverberation Appreciation Society |
||||
Autant The Black Angels lorgnent vers le passé plus ou moins récent, autant Christian Bland & The Revelator ont les deux pieds dans la première vague psyché.
Le guitariste des anges noirs réussit à ne pas sombrer dans la redite, à ne pas faire un Passover bis. Avec ce Lost Album il crée une musique psychotrope, digne des premiers Pink Floyd ("Jabberwocky"), suivant parfois la même direction qu'un Anton Newcombe ("I See You"), des moments de bravoure ("Katy", "Wishing Well"), on est pris par cette vague qui sent bon le San Francisco des années 60-70. Lle fantôme de Syd Barrett plane indéniablement sur cet album ("Icy Gray" en est l'exemple le plus frappant), sans pour autant tout écraser. Terriblement Lo-Fi, parfois avec hargne ("Tallahassee Lassie"), dans l'urgence ("Flashing Signs"), Christian Bland réussit à accaparer l'attention, il garde la tête hors de l'eau malgré les vagues de réminiscence qui surgissent de chaque chanson, comme un relent de LSD, qui vous prend quelques jours après la prise... & tout comme le buvard, une fois gouté, on a très envie d'y revenir à ce Lost Album. Ne serait ce que pour le grand moment de l'album, l'hallucinogène "Psychic Haze" & ses neuf minutes de pur bonheur...
Pour couronner le tout, ils nous offrent une reprise du "I'll Never Say Never To Always", très fleur bleue genre 'les Hippies sont sympas', cantique psychédélique tout droit sorti de l'esprit de Charles Manson, bien avant qu'il n'ait prémédité les meurtres qu'on connait tous.
On sent le plaisir qu'a pris Christian Bland à enregistrer ce disque, sorte de récréation ("Ho Chi Minh" sent la joie & la petite fumée), resté dans les placards pendant des années (il a été enregistré en 2007), il est enfin offert à toutes les oreilles, & ce serait vraiment dommage de négliger une telle offrande.
Le guitariste des anges noirs réussit à ne pas sombrer dans la redite, à ne pas faire un Passover bis. Avec ce Lost Album il crée une musique psychotrope, digne des premiers Pink Floyd ("Jabberwocky"), suivant parfois la même direction qu'un Anton Newcombe ("I See You"), des moments de bravoure ("Katy", "Wishing Well"), on est pris par cette vague qui sent bon le San Francisco des années 60-70. Lle fantôme de Syd Barrett plane indéniablement sur cet album ("Icy Gray" en est l'exemple le plus frappant), sans pour autant tout écraser. Terriblement Lo-Fi, parfois avec hargne ("Tallahassee Lassie"), dans l'urgence ("Flashing Signs"), Christian Bland réussit à accaparer l'attention, il garde la tête hors de l'eau malgré les vagues de réminiscence qui surgissent de chaque chanson, comme un relent de LSD, qui vous prend quelques jours après la prise... & tout comme le buvard, une fois gouté, on a très envie d'y revenir à ce Lost Album. Ne serait ce que pour le grand moment de l'album, l'hallucinogène "Psychic Haze" & ses neuf minutes de pur bonheur...
Pour couronner le tout, ils nous offrent une reprise du "I'll Never Say Never To Always", très fleur bleue genre 'les Hippies sont sympas', cantique psychédélique tout droit sorti de l'esprit de Charles Manson, bien avant qu'il n'ait prémédité les meurtres qu'on connait tous.
On sent le plaisir qu'a pris Christian Bland à enregistrer ce disque, sorte de récréation ("Ho Chi Minh" sent la joie & la petite fumée), resté dans les placards pendant des années (il a été enregistré en 2007), il est enfin offert à toutes les oreilles, & ce serait vraiment dommage de négliger une telle offrande.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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