Fleeting Joys
Despondent Transponder |
Label :
Onlyforever Recordings |
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Tu cherches une suite digne de ce nom au chef d'oeuvre de My Bloody Valentine, Loveless ?
Pas si simple mais il se pourrait qu'avec ce 1er album de Fleeting Joys, Despondent Transponder, datant de 2006, tu lui aies trouvé une descendance dont le génotype ne saurait laisser planer le doute. Et pour le moins un album de noisy pop, ou de shoegaze, comme tu veux, dont la qualité des morceaux saute aux oreilles.
Mais ne pas s'attendre à un album qui prendrait les choses là ou Loveless les avait laissées pour en dépasser les limites. Et de toutes façons comment serait-il-il possible d'aller plus loin que My Bloody Valentine le sont allé avec leur dernier album ? Le pari semble malaisé tellement il semble constituer un aboutissement en matière de pop passé à la moulinette de la distorsion et du travail sur le son.
Fleeting Joys se contentent de reprendre les bonnes vielles recettes, non sans les adoucir quelque peu, de sorte à rendre le bruit plus caressant encore que leurs illustres prédécesseurs.
Quand My Bloody Valentine s'évertuaient à la fois à séduire tout en irritant, Fleeting Joys nous la jouent moins expérimentaux et provocants, axant plus leurs morceaux sur la mélodie. Des mélodies un poil moins dissonantes mais qui conservent toutefois le même coté lancinant, sensuel, éthéré et cotonneux de celles de leur référence.
Si on retrouve aussi, parfois, la structure la plus récurrente des titres de Loveless, c'est-à-dire un enchaînement couplet-chanté et refrain bruitiste, ce dernier étant même régulièrement utilisé dés l'introduction des morceaux comme pour mieux annoncer la couleur , le schéma de ceux de Despondent Transponder est dans l'ensemble plus classique.
On retrouve aussi régulièrement cette trame rythmique au jeu de guitare "battements descendants main droite" et à la sonorité semi-acoustique sursaturée.
Le travail sonore, de type psychédélique, est par contre très proche de celui de Loveless,avec certains effets de type vibratoires, pâte feuilletée, arrachements de sparadraps, divers sons électros, chants remixés ou encore de cris d'éléphants à l'agonie ! Le son étant toutefois moins rugueux et agressif sur Despondent Transponder.
Le chant, à dominante féminine mais avec superposition masculine sur 1 ou 2 morceaux respecte donc lui aussi le schéma du maître étalon, quoiqu'à peine moins en retrait.
De même que ces "I Want More Life" ou encore "Satellite" qui apportent quelques accélérations à l'atmosphère plutôt nonchalante de l'ensemble et à l'instar de ces "When You Sleep'' ou "What You Want" !
Mais à noter quand même que l'opus des californiens a une touche moins froide voire un poil moins vicié et psychédélique que celle des irlandais !
On peut donc dire que Fleeting Joys tout en ayant remarquablement bien digéré les influences de leurs aînés,ont quand même par trop débarrassé Loveless des aspérités qui participaient aussi à son charme, rendant de ce fait la bête plus fréquentables voire présentable !
Sans défricher de nouveaux territoires et apporter de l'eau au moulin de la noisy pop, le mode d'utilisation est néanmoins respecté : étouffer les mélodies derrière le son pour les rendre plus ondoyantes, irréelles, mystérieuses et inaccessibles, comme une femme qui se dérobe à vos sens pour mieux vous envoûter !
Pas si simple mais il se pourrait qu'avec ce 1er album de Fleeting Joys, Despondent Transponder, datant de 2006, tu lui aies trouvé une descendance dont le génotype ne saurait laisser planer le doute. Et pour le moins un album de noisy pop, ou de shoegaze, comme tu veux, dont la qualité des morceaux saute aux oreilles.
Mais ne pas s'attendre à un album qui prendrait les choses là ou Loveless les avait laissées pour en dépasser les limites. Et de toutes façons comment serait-il-il possible d'aller plus loin que My Bloody Valentine le sont allé avec leur dernier album ? Le pari semble malaisé tellement il semble constituer un aboutissement en matière de pop passé à la moulinette de la distorsion et du travail sur le son.
Fleeting Joys se contentent de reprendre les bonnes vielles recettes, non sans les adoucir quelque peu, de sorte à rendre le bruit plus caressant encore que leurs illustres prédécesseurs.
Quand My Bloody Valentine s'évertuaient à la fois à séduire tout en irritant, Fleeting Joys nous la jouent moins expérimentaux et provocants, axant plus leurs morceaux sur la mélodie. Des mélodies un poil moins dissonantes mais qui conservent toutefois le même coté lancinant, sensuel, éthéré et cotonneux de celles de leur référence.
Si on retrouve aussi, parfois, la structure la plus récurrente des titres de Loveless, c'est-à-dire un enchaînement couplet-chanté et refrain bruitiste, ce dernier étant même régulièrement utilisé dés l'introduction des morceaux comme pour mieux annoncer la couleur , le schéma de ceux de Despondent Transponder est dans l'ensemble plus classique.
On retrouve aussi régulièrement cette trame rythmique au jeu de guitare "battements descendants main droite" et à la sonorité semi-acoustique sursaturée.
Le travail sonore, de type psychédélique, est par contre très proche de celui de Loveless,avec certains effets de type vibratoires, pâte feuilletée, arrachements de sparadraps, divers sons électros, chants remixés ou encore de cris d'éléphants à l'agonie ! Le son étant toutefois moins rugueux et agressif sur Despondent Transponder.
Le chant, à dominante féminine mais avec superposition masculine sur 1 ou 2 morceaux respecte donc lui aussi le schéma du maître étalon, quoiqu'à peine moins en retrait.
De même que ces "I Want More Life" ou encore "Satellite" qui apportent quelques accélérations à l'atmosphère plutôt nonchalante de l'ensemble et à l'instar de ces "When You Sleep'' ou "What You Want" !
Mais à noter quand même que l'opus des californiens a une touche moins froide voire un poil moins vicié et psychédélique que celle des irlandais !
On peut donc dire que Fleeting Joys tout en ayant remarquablement bien digéré les influences de leurs aînés,ont quand même par trop débarrassé Loveless des aspérités qui participaient aussi à son charme, rendant de ce fait la bête plus fréquentables voire présentable !
Sans défricher de nouveaux territoires et apporter de l'eau au moulin de la noisy pop, le mode d'utilisation est néanmoins respecté : étouffer les mélodies derrière le son pour les rendre plus ondoyantes, irréelles, mystérieuses et inaccessibles, comme une femme qui se dérobe à vos sens pour mieux vous envoûter !
Bon 15/20 | par Slowdown |
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