Spacehog
The Hogyssey |
Label :
Artemis |
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Si Spacehog n'a jamais été un groupe particulièrement vibrant, il a toujours su composer des chansons très solides. Cependant, en 2001, courant après un succès bien estompé depuis "In the Meantime", la bande des frères Langdon semble complètement hors du temps, comme les Super Furry Animals de Rings Around The World. Mais alors que la bande à Rhys est toujours en recherche du son d'une génération qui ne l'adoptera jamais à l'époque du revival garage, Royston Langdon apparait lui simplement hors du coup. Continuant un trip 90's agonisant, couplé à un glam qui aurait pu servir de modèle au revival garage du début des années 2000, mais qui au final ne sera jamais convoqué à la fête, Spacehog apparait comme un ovni déjà inintéressant. Son troisième album est un raté.
Il n'y a pas grand chose à dire sur cet Hogyssey. Le groupe, totalement accaparé par Langdon, est une simple machine appliquant une formule archi rebattue et très loin d'être intéressante car ne s'éloignant jamais d'un poil du chemin qu'elle s'est elle-même tracé. Pas de surprise dans cet album, rien que des chansons s'enchainant, sans que cela ne nous émerveille le moins du mond eou nous donne même envie de chanter en choeur. Ni fédérateur, ni inspiré, ce troisième et ultime album de Spacehog est ennuyeux au possible. Bien sûr, on pourra toujours sauvé le très cabaret "The Horror", assez potache, ou le très réussi single "I Want To Live" ... mais à part ça, rien de neuf sous le soleil.
On s'ennuie ferme, sans être dérangé par une musique inoffensive et peu inspirée. Langdon a perdu sa muse, il n'est déjà qu'une vieille rockstar totalement bouffie et inutile, déjà has-been en 6 ans tout en ayant à peine trente ans. Hors du coup, mou, dispensable, Spacehog réussit l'exploit de composer un album encore plus terne que Resident Alien, à cause d'une ambition franchement ridicule (Le coup de Zarathustra ... sérieusement) et d'une paresse probable et destructrice.
Il n'y a pas grand chose à dire sur cet Hogyssey. Le groupe, totalement accaparé par Langdon, est une simple machine appliquant une formule archi rebattue et très loin d'être intéressante car ne s'éloignant jamais d'un poil du chemin qu'elle s'est elle-même tracé. Pas de surprise dans cet album, rien que des chansons s'enchainant, sans que cela ne nous émerveille le moins du mond eou nous donne même envie de chanter en choeur. Ni fédérateur, ni inspiré, ce troisième et ultime album de Spacehog est ennuyeux au possible. Bien sûr, on pourra toujours sauvé le très cabaret "The Horror", assez potache, ou le très réussi single "I Want To Live" ... mais à part ça, rien de neuf sous le soleil.
On s'ennuie ferme, sans être dérangé par une musique inoffensive et peu inspirée. Langdon a perdu sa muse, il n'est déjà qu'une vieille rockstar totalement bouffie et inutile, déjà has-been en 6 ans tout en ayant à peine trente ans. Hors du coup, mou, dispensable, Spacehog réussit l'exploit de composer un album encore plus terne que Resident Alien, à cause d'une ambition franchement ridicule (Le coup de Zarathustra ... sérieusement) et d'une paresse probable et destructrice.
Insipide 7/20 | par Bona |
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