Disappears
Pre Language |
Label :
Kranky |
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En 2010, Lux marquait les esprits de manière indélébile avec son mélange de krautrock et de détonations shoegazes. L'année suivante, Guider et ses six morceaux accentuaient davantage le coté transe de leur musique.
2012, Pre Language voit le jour, nouvelle immersion dans le monde mötorik de Disappears. Nouvel album qui voit aussi l'arrivée définitive de Steve Shelley derrière les fûts lui qui ne remplissait ce rôle que pour les tournées du groupe, il profite de l'arrêt (temporaire espérons) de Sonic Youth, pour se trouver des nouveaux compagnons de jeux.
"Replicate", premier morceau, parfait mélange d'une intro rappelant insidieusment The Monks & guitares acérées à la Girls VS. Boys, plusieurs minutes de tension pure à la limite du psyché le plus malsain. Un album nettement plus lourd que les précédents, on sent une sorte d'assurance chez Brian Case, là on n'avait un coté frondeur sur les précedents. Les émulations krautrock des premiers albums ont quasiment disparu du début de l'album, laissant place à un ensemble rugueux, parfois tout en retenue ("Minor Patterns"), pour mieux revenir à l'hypnose parfaitement gérée par le groupe (le bien nommé "Love Drug" "Joa").
La concision est de mise sur ce disque, le plus long ne dépasse pas les six minutes. Pas de "Revisiting"bis ( véritable morceau de bravoure de Guider) pour un tout cohérent, très homogène. Mais concision ne rime pas avec économie, ce serait mal juger nos gaillards... Le génial "Brother Joliene" qui clôt l'album, parfaite démonstration du talent du groupe, avec un ersatz d'Electric Jug, sans savoir ce son est produit par un delay très maitrisé ou une véritable cruche en terre...
Sans égaler Lux, ce nouvel album travaillé pendant deux années sur les routes marque une nouvelle étape dans la carrière de Disappears, mais nous ne parlerons jamais ici de maturité !
2012, Pre Language voit le jour, nouvelle immersion dans le monde mötorik de Disappears. Nouvel album qui voit aussi l'arrivée définitive de Steve Shelley derrière les fûts lui qui ne remplissait ce rôle que pour les tournées du groupe, il profite de l'arrêt (temporaire espérons) de Sonic Youth, pour se trouver des nouveaux compagnons de jeux.
"Replicate", premier morceau, parfait mélange d'une intro rappelant insidieusment The Monks & guitares acérées à la Girls VS. Boys, plusieurs minutes de tension pure à la limite du psyché le plus malsain. Un album nettement plus lourd que les précédents, on sent une sorte d'assurance chez Brian Case, là on n'avait un coté frondeur sur les précedents. Les émulations krautrock des premiers albums ont quasiment disparu du début de l'album, laissant place à un ensemble rugueux, parfois tout en retenue ("Minor Patterns"), pour mieux revenir à l'hypnose parfaitement gérée par le groupe (le bien nommé "Love Drug" "Joa").
La concision est de mise sur ce disque, le plus long ne dépasse pas les six minutes. Pas de "Revisiting"bis ( véritable morceau de bravoure de Guider) pour un tout cohérent, très homogène. Mais concision ne rime pas avec économie, ce serait mal juger nos gaillards... Le génial "Brother Joliene" qui clôt l'album, parfaite démonstration du talent du groupe, avec un ersatz d'Electric Jug, sans savoir ce son est produit par un delay très maitrisé ou une véritable cruche en terre...
Sans égaler Lux, ce nouvel album travaillé pendant deux années sur les routes marque une nouvelle étape dans la carrière de Disappears, mais nous ne parlerons jamais ici de maturité !
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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