Porcelain Raft
Strange Weekend |
Label :
Secretly Canadian |
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Derrière Porcelain Raft se cache le projet solo de l'italien (et new-yorkais d'adoption) Mauro Remiddi, que l'on avait connu auparavant dans le groupe Sunny Day Sets Fire ainsi que derrière un bon paquet de projets et collaborations divers.
Exit tout cela, Porcelain Raft symbolise un nouveau départ pour Mauro qui à travers ce premier disque, ainsi que ce qui l'entoure (clips, site internet...), montre une réelle volonté de proposer quelque chose de dense et abouti.
Attention, si vous ne connaissiez pas Mauro Remiddi jusque là, vous risquez d'être surpris par sa voix que l'on pourrait jurer appartenir à une femme. Ça c'est pour la petite histoire, pour le reste, Strange Weekend est un disque électro-pop qui pourra rappeler à certains égards d'autres formations telles que Florence + The Machine, Morcheeba ou The Dissociatives pour ne citer qu'eux.
Remiddi pose sa voix délicate sur des titres doux, cotonneux et parfois aériens où se côtoient beats électro, nappes de synthé et guitares acoustiques.
Malgré l'indéniable cohérence du disque, on notera quelques creux au milieu de titres salvateurs comme "Drifting In And Out", "Shapeless & Gone" ou les tubes "Put Me To Sleep" et "Unless You Speak From Your Heart" dont se dégage de chacun d'entre eux à la fois puissance et retenue.
Remiddi est un voyageur et un rêveur et le transcrit de belle manière sur ce disque même si on sent parfois qu'il n'arrive pas toujours à pousser ses chansons exactement là où son fort intérieur voudrait qu'elles aillent. Lui qui disait récemment qu'il se voyait comme "quelqu'un qui essaie de construire une cathédrale sous l'eau et qui n'y parviendra jamais" reconnait ainsi avec humilité les limites d'une œuvre à la fois honnête et ambitieuse.
Avec Strange Weekend, on peut d'ores et déjà dire que Porcelain Raft s'installe confortablement dans la short list des très bons groupes électro-pop.
Certes, les premières écoutes peuvent laisser perplexe (il faut dire que tous les titres ne se valent pas), mais on finit par se laisser happer par l'enivrante douceur du disque, si bien qu'il devient difficile de se résoudre à le mettre de côté.
Pour un premier essai, Porcelain Raft s'en sort plus qu'honorablement et constitue une des belles découvertes de ce début d'année 2012.
Exit tout cela, Porcelain Raft symbolise un nouveau départ pour Mauro qui à travers ce premier disque, ainsi que ce qui l'entoure (clips, site internet...), montre une réelle volonté de proposer quelque chose de dense et abouti.
Attention, si vous ne connaissiez pas Mauro Remiddi jusque là, vous risquez d'être surpris par sa voix que l'on pourrait jurer appartenir à une femme. Ça c'est pour la petite histoire, pour le reste, Strange Weekend est un disque électro-pop qui pourra rappeler à certains égards d'autres formations telles que Florence + The Machine, Morcheeba ou The Dissociatives pour ne citer qu'eux.
Remiddi pose sa voix délicate sur des titres doux, cotonneux et parfois aériens où se côtoient beats électro, nappes de synthé et guitares acoustiques.
Malgré l'indéniable cohérence du disque, on notera quelques creux au milieu de titres salvateurs comme "Drifting In And Out", "Shapeless & Gone" ou les tubes "Put Me To Sleep" et "Unless You Speak From Your Heart" dont se dégage de chacun d'entre eux à la fois puissance et retenue.
Remiddi est un voyageur et un rêveur et le transcrit de belle manière sur ce disque même si on sent parfois qu'il n'arrive pas toujours à pousser ses chansons exactement là où son fort intérieur voudrait qu'elles aillent. Lui qui disait récemment qu'il se voyait comme "quelqu'un qui essaie de construire une cathédrale sous l'eau et qui n'y parviendra jamais" reconnait ainsi avec humilité les limites d'une œuvre à la fois honnête et ambitieuse.
Avec Strange Weekend, on peut d'ores et déjà dire que Porcelain Raft s'installe confortablement dans la short list des très bons groupes électro-pop.
Certes, les premières écoutes peuvent laisser perplexe (il faut dire que tous les titres ne se valent pas), mais on finit par se laisser happer par l'enivrante douceur du disque, si bien qu'il devient difficile de se résoudre à le mettre de côté.
Pour un premier essai, Porcelain Raft s'en sort plus qu'honorablement et constitue une des belles découvertes de ce début d'année 2012.
Bon 15/20 | par Billyjoe |
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