Electric Electric
Discipline |
Label :
Murailles Music - Africantape - Kythibong - Herzfeld |
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Bienvenue dans le coeur du réacteur. Votre rythme cardiaque va accélérer sans cesse, vous mener presque jusqu'à trépas sans même vous en rendre compte. Le martèlement perpétuel, les riffs impossibles à suivre tant ils sont imbriqués les uns dans les autres, impossible de rester figé en se vissant cet album dans les tympans. Je vous ai prévenu.
Après une démo diffusée sous le manteau, un premier Sad City Handclappers sorti en 2009, voici un des trios les plus rugueux de France et de Navarre de retour pour cet exemple de Discipline. On a quand même du mal à croire que ces types se soient calmés, et on a bien raison.
Dès "La Centrale" on se retrouve happé dans cet imbroglio math-rock agressif, né pour la transe, la danse, tout ce que vous voulez. à ce niveau, c'est plus du pied qu'ils nous font pour nous inviter dans la ronde, ce sont de véritables coups de lattes, dans le sens du poil parfois certes ("Neutra Tantra") flirtant (de loin) avec des racines africaines ("Discipline"), du contrepied en contretemps à donner des crampes au plus aguerri des headbangers. Ils n'oublient pas la Colonie de Vacances dans laquelle ils jou(ai)ent avec Marvin, Pneu & Papier Tigre, "XX 2" semble être taillé pour une de ces orgies défoulantes. Les coups de butoirs ne s'arrêtent pour ainsi dire jamais, ce qui pourrait en rebuter plus d'un, cherchant désespérément un coin pour se reposer les jambes, les tympans... Mais pas de ça chez eux non, à l'image d'un "Summer's Eye", marathon de plus de six minutes salvateur. Le sursis viendrait presque du morceau final, un "Material Boy" presque en retenue (j'ai dit presque, ne vous attendez pas non plus à quelques minutes de mer plate, on commence à les connaître ces énervés là.
Au final, on tient là un disque hargneux, épuisant, aussi bien dansant qu'asphyxiant, ne choisissant jamais la facilité, créant de ce fait plusieurs niveau d'écoute, une vraie réussite, si bien sur on survit à son écoute intégrale. Bon courage, ça en vaut vraiment la peine.
Après une démo diffusée sous le manteau, un premier Sad City Handclappers sorti en 2009, voici un des trios les plus rugueux de France et de Navarre de retour pour cet exemple de Discipline. On a quand même du mal à croire que ces types se soient calmés, et on a bien raison.
Dès "La Centrale" on se retrouve happé dans cet imbroglio math-rock agressif, né pour la transe, la danse, tout ce que vous voulez. à ce niveau, c'est plus du pied qu'ils nous font pour nous inviter dans la ronde, ce sont de véritables coups de lattes, dans le sens du poil parfois certes ("Neutra Tantra") flirtant (de loin) avec des racines africaines ("Discipline"), du contrepied en contretemps à donner des crampes au plus aguerri des headbangers. Ils n'oublient pas la Colonie de Vacances dans laquelle ils jou(ai)ent avec Marvin, Pneu & Papier Tigre, "XX 2" semble être taillé pour une de ces orgies défoulantes. Les coups de butoirs ne s'arrêtent pour ainsi dire jamais, ce qui pourrait en rebuter plus d'un, cherchant désespérément un coin pour se reposer les jambes, les tympans... Mais pas de ça chez eux non, à l'image d'un "Summer's Eye", marathon de plus de six minutes salvateur. Le sursis viendrait presque du morceau final, un "Material Boy" presque en retenue (j'ai dit presque, ne vous attendez pas non plus à quelques minutes de mer plate, on commence à les connaître ces énervés là.
Au final, on tient là un disque hargneux, épuisant, aussi bien dansant qu'asphyxiant, ne choisissant jamais la facilité, créant de ce fait plusieurs niveau d'écoute, une vraie réussite, si bien sur on survit à son écoute intégrale. Bon courage, ça en vaut vraiment la peine.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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