Elliott

False Cathedrals

False Cathedrals

 Label :     Revelation 
 Sortie :    mardi 22 août 2000 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

On observe souvent le phénomène suivant : la sortie d'un album phare suscite beaucoup d'intérêt et attire énormément d'attention à la révélation d'un groupe. Par conséquent, ce groupe ressent une immense pression pour dépasser cette première performance et fait de gros efforts pour s'assurer que son second album accomplisse cet objectif, mais en vain. Ce "grand effort" est ressenti tout au long du disque. Les chansons sont trop réfléchies et les arrangements ne vont pas, dénaturant ce qui aurait pu être beau. Comme si le groupe faisait exactement le contraire de ce qu'il avait fait pour mériter sa notoriété, le feeling organique des chansons est perdu. Résultat : l'album est raté.

Elliott, cependant, est une véritable exception. Au lieu de se trouver aussi dans ce même marasme du deuxième album, il a suivi son premier disque, US Songs, avec ce qui est bien possiblement sa meilleure œuvre : False Cathedrals.
Le disque commence avec une petite introduction d'une trentaine de secondes. Un piano accompagné d'un chœur de voix envoûtantes annonce le ton de l'album : parfois mystérieux et vulnérable, parfois puissant et énergique.
Les deux meilleures chansons du disque illustrent ces deux extrêmes. "Blessed By Your Own Ghost" se révèle comme une chanson plutôt intime, où même lorsqu'elle augmente en volume, les paroles et la voix de Chris Higdon transmettent un ton d'intimité. "Drive On To Me", par contre, est plutôt dynamique, une force en marche qui fait progresser l'album et infuse son énergie dans le reste de l'œuvre.

On dit que ce disque a longtemps été le plus vendu de tout le catalogue de Revelation Records. Je veux bien le croire.


Parfait   17/20
par Lemouffetard


Proposez votre chronique !







Recherche avancée
En ligne
564 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages
Dans l'idée d'une playlist thématique mais néanmoins hebdomadaire, vous préférez :