Tue-Loup
9 |
Label :
Dessous De Scène |
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Comme il n'y a rien de neuf du côté rock et francophonie pour soi, rien de palpitant et d'intéressant pour tout se dire, de visu alors interpelle par sa pochette froide le neuvième album de Tue-Loup intitulé 9, aussi simplement que 7 et 2 le font! Tue-Loup? On m'en parlait sans toutefois m'intéresser plus que ça, malgré quelques pochettes parlantes invitant à des excursions pédestres. Mieux vaut tard que jamais de découvrir ce groupe rôdant son nom champêtre dans des sentier poétiques alliant fièvre, mélancolie et noirceur!
Ce 9 débute avec un lugubre mais vivant "Le Couchant", décrivant un crépuscule avec langueur dans un rock blues contemplatif accompagnant les derniers feux diurnes avalés par la bouche béante de la nuit. La voix de Xavier Plumas traîne du timbre rappelant un peu ceux de Denis Bortek ou Daniel Darc. De sa poésie, "Les Grandes Marées" noie des derniers espoirs d'amour mais figure comme l'un des plus beaux moments de l'album. Chansons chargées comme des nuages par temps d'orage, la "Jouvence" admirative (ou ironique), "Margot" (une reprise de Malicorne datant des années 70, plus longue et torturée ici) et une plus noisy, la bien sombre "Marinette", claquent dans nos panoramas imaginaires de leurs foudres lancinantes. "En Partance" s'emporte plus en montant dans une mouvance tempétueuse. L'instrumental "Mark Mark" approche les contrées calexicaines voire même celles de Giant Sand, mêlant successivement des parties avec piano, trompette et guitares brûlées. Un apaisement finit par arriver avec "Les Chevauchées", dorlotante chanson ayant l'air de conclure sur un pique-nique langoureux voire plus!
Beau comme des blés dans les plaines sous un ciel lesté et paré d'une teinte de silex, ce 9 expose des chansons taillées dans du rock tumultueux assorti de la plume souvent sombre de Plumas, mais est aussi traversé d'éclaircies quand ce n'est pas d'éclairs. Un bien bel album, ma foi, qui se bonifie au fil des écoutes de ses neuf compositions!
Ce 9 débute avec un lugubre mais vivant "Le Couchant", décrivant un crépuscule avec langueur dans un rock blues contemplatif accompagnant les derniers feux diurnes avalés par la bouche béante de la nuit. La voix de Xavier Plumas traîne du timbre rappelant un peu ceux de Denis Bortek ou Daniel Darc. De sa poésie, "Les Grandes Marées" noie des derniers espoirs d'amour mais figure comme l'un des plus beaux moments de l'album. Chansons chargées comme des nuages par temps d'orage, la "Jouvence" admirative (ou ironique), "Margot" (une reprise de Malicorne datant des années 70, plus longue et torturée ici) et une plus noisy, la bien sombre "Marinette", claquent dans nos panoramas imaginaires de leurs foudres lancinantes. "En Partance" s'emporte plus en montant dans une mouvance tempétueuse. L'instrumental "Mark Mark" approche les contrées calexicaines voire même celles de Giant Sand, mêlant successivement des parties avec piano, trompette et guitares brûlées. Un apaisement finit par arriver avec "Les Chevauchées", dorlotante chanson ayant l'air de conclure sur un pique-nique langoureux voire plus!
Beau comme des blés dans les plaines sous un ciel lesté et paré d'une teinte de silex, ce 9 expose des chansons taillées dans du rock tumultueux assorti de la plume souvent sombre de Plumas, mais est aussi traversé d'éclaircies quand ce n'est pas d'éclairs. Un bien bel album, ma foi, qui se bonifie au fil des écoutes de ses neuf compositions!
Parfait 17/20 | par Pascha |
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