Celestial Season
Forever Scarlet Passion |
Label :
Adipocère |
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Les jeunots qui ont grandi avec Youtube ne peuvent pas le savoir mais il fut un temps où l'on ne pouvait pas écouter tous les groupes que l'on souhaitait, l'underground ne bénéficiant pas des moyens de diffusion actuels. Du coup quand, comme moi, on découvrait des groupes merveilleux sur des samplers et qu'on habitait en province, il fallait se résigner à ne jamais posséder l'album en question. Fort heureusement ce n'est plus le cas aujourd'hui et il m'est donc loisible de réparer les frustrations adolescentes, notamment en me jetant sur Celestial Season que j'avais découvert via le titre "Together In Solitude". Le doom death atmosphérique des Hollandais m'avait énormément séduit à l'époque et je dois dire que vingt ans plus tard (déjà putain) il me conquiert toujours autant.
C'est sûr que si l'on n'aime pas Anathema, My Dying Bride et l'automne, il y a très peu de chances d'être emballé par ce pavé de noirceur crépusculaire. Les compositions complexes, non pas techniquement mais dans leur progression, déclinent tous les types de pesanteur, toutes les nuances du deuil, l'apogée étant atteint avec le morceau final, "For Eternity". Une longue pièce de sept minutes réunissant toutes les spécificités de Celestial Season : vocaux gutturaux, riffs puissants, violoncelle languissant et outrageusement romantique, la musique de ce groupe incarnerait à merveille le spleen baudelairien.
En dépit de l'épaisseur viscérale des neuf compositions, Forever Scarlet Passion n'est jamais indigeste, le doom de cette époque n'hésitant pas à accélérer le tempo pour redonner un peu de dynamique à l'ensemble. Et si le groupe reste méconnu, il est évident qu'il a su apporter en son temps des idées nouvelles et une bonne touche d'originalité.
C'est sûr que si l'on n'aime pas Anathema, My Dying Bride et l'automne, il y a très peu de chances d'être emballé par ce pavé de noirceur crépusculaire. Les compositions complexes, non pas techniquement mais dans leur progression, déclinent tous les types de pesanteur, toutes les nuances du deuil, l'apogée étant atteint avec le morceau final, "For Eternity". Une longue pièce de sept minutes réunissant toutes les spécificités de Celestial Season : vocaux gutturaux, riffs puissants, violoncelle languissant et outrageusement romantique, la musique de ce groupe incarnerait à merveille le spleen baudelairien.
En dépit de l'épaisseur viscérale des neuf compositions, Forever Scarlet Passion n'est jamais indigeste, le doom de cette époque n'hésitant pas à accélérer le tempo pour redonner un peu de dynamique à l'ensemble. Et si le groupe reste méconnu, il est évident qu'il a su apporter en son temps des idées nouvelles et une bonne touche d'originalité.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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