Astronautalis
Pomegranate |
Label :
Eyeball |
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En 2003, sous le soleil de la Floride, un petit blondinet du nom de Charles Andrew Bothwell se lance dans le hip-hop. Il signe chez Fighting Records, et adopte le sobriquet Astronautalis. Pourtant pas très planant le bougre. Un flow très saccadé, énergique, voir emballé. Les deux premiers albums s'enchaînent entre 2005 et 2006. Et c'est en 2008 que l'individu parvient à une certaine maturité. Pomegranate sort en 2008 sur le regretté label "new-jersyien" Eyeball Records.
Mieux produit, et surtout mieux réfléchis, ce troisième album garde la fraîcheur de ses prédécesseurs, mais gagne en finesse d'écriture, et en professionnalisme. Un côté loser ironique, qui n'est pas sans rappelé le Beck des débuts ; des inspirations jazzy, qui font penser à Buck 65. Astronautalis trouve ici son terrain de création, et se démarque de ses pairs.
Cotés textes, les influences sont aussi bien musicales (une chanson de Kris Kristofferson pour "The Case Of William Smith"), qu'historique (la bataille de Trenton avec "Trouble Hunters"), ou encore familiale (la figure paternel dans la très touchante "My Old Man's Badge"). Énervé et parfois apaisé. Un coté doux-amer trop rare dans le monde du hip-hop pour ne pas le signaler.
Sérieux tout en gardant l'esprit potache (la piste silencieuse de l'album au titre évocateur l'illustre bien), Atronautalis demeure un des exemples d'artistes indépendants et alternatifs. Grâce à cette troisième réalisation, ce dernier a su trouver une base de fans fidèles, sans aucune forme de marketing ou de publicité.
Intelligence et intégrité... encore possible.
Mieux produit, et surtout mieux réfléchis, ce troisième album garde la fraîcheur de ses prédécesseurs, mais gagne en finesse d'écriture, et en professionnalisme. Un côté loser ironique, qui n'est pas sans rappelé le Beck des débuts ; des inspirations jazzy, qui font penser à Buck 65. Astronautalis trouve ici son terrain de création, et se démarque de ses pairs.
Cotés textes, les influences sont aussi bien musicales (une chanson de Kris Kristofferson pour "The Case Of William Smith"), qu'historique (la bataille de Trenton avec "Trouble Hunters"), ou encore familiale (la figure paternel dans la très touchante "My Old Man's Badge"). Énervé et parfois apaisé. Un coté doux-amer trop rare dans le monde du hip-hop pour ne pas le signaler.
Sérieux tout en gardant l'esprit potache (la piste silencieuse de l'album au titre évocateur l'illustre bien), Atronautalis demeure un des exemples d'artistes indépendants et alternatifs. Grâce à cette troisième réalisation, ce dernier a su trouver une base de fans fidèles, sans aucune forme de marketing ou de publicité.
Intelligence et intégrité... encore possible.
Très bon 16/20 | par Easton ellis |
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