Kavinsky
Outrun |
Label :
Vertigo |
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Révélé par le titre "Nightcall" apparaissant sur la bande originale du film Drive, Kavinsky s'était pourtant déjà illustré avec quelques EP depuis 2006. Connu dans le "milieu" pour ses morceaux électro aux forts relents 80's, il fut un des premiers à mélanger les sons d'aujourd'hui tout en assument pleinement sa nostalgie pour les années 80, période durant laquelle Vincent Belorgey (son vrai nom) était un enfant parmi d'autres, élevé au Dragon Ball Z et à la NES. Outrun (du nom d'un célèbre jeu de bagnole de l'époque pour ceux qui ne suivent pas), est un hommage explicite à cette tranche de vie.
Premier point à préciser, Outrun n'a qu'un intérêt relativement limité si vous faites partie des gens qui suivent Kavinsky depuis ses débuts. On a quasiment ici affaire à un best-of de ses différents EP avec quelques inédits, même si certains vieux morceaux ont été retravaillés.
De l'aveu même de son auteur, Outrun était dans les cartons depuis longtemps, mais Vincent Belorgey tenait absolument à trouver un fil rouge pour mettre en forme ce disque. Il a ainsi décidé de le scénariser, avec une histoire à base d'ado amoureux et de belle bagnole sur un fond de fantastique (les anglicistes n'auront qu'à écouter la première et la dernière piste qui posent le background du disque).
En tout état de cause, la manœuvre est convaincante puisqu'Outrun constitue un tout très cohérent, en forme de road movie nocturne. Même le fameux "Nightcall" s'insère dans l'ensemble sans choquer alors qu'il s'agit du morceau finalement le moins représentatif de ce qu'est la musique de Kavinsky (un comble sachant que c'est aussi le plus connu).
Le reste du disque, bien que plus rythmé que "Nightcall", propose une variété intéressante tout en gardant constamment ces références et ce parfum 80's qui parleront forcément à ceux qui ont connu (et apprécié) cette période, à l'instar de l'excellent "Protovision" et son riff de guitare délicieusement kitsch, l'étonnant "Suburbia" où le rappeur Havoc vient poser son flow sur fond de synthés 80's ou encore "First Blood", "Rampage" ou "Dead Cruiser" qui auraient tous pu servir de musique à un film ou à un dessin animé de l'époque.
Le tout se termine par le fabuleux "Roadgame", titre à écouter bien fort, accessoirement le moins rétro du disque et qui pourrait servir de "pont" vers le futur son de Kavinsky.
Finalement plus destiné aux geeks qu'aux véritables fans de musique électro, Outrun est un bel hommage à la culture 80's, du moins pour ceux qui ont connu cette période quand ils étaient enfants/ados. En somme, un disque à ranger entre votre VHS des Gremlins et votre cartouche NES de Teenage Mutant Ninja Turtles.
Néanmoins, au-delà d'un univers bien marqué que certains pourraient trouver surfait, Outrun est avant tout un très bon disque qui a de quoi mettre le feu à un paquet de dancefloors.
Premier point à préciser, Outrun n'a qu'un intérêt relativement limité si vous faites partie des gens qui suivent Kavinsky depuis ses débuts. On a quasiment ici affaire à un best-of de ses différents EP avec quelques inédits, même si certains vieux morceaux ont été retravaillés.
De l'aveu même de son auteur, Outrun était dans les cartons depuis longtemps, mais Vincent Belorgey tenait absolument à trouver un fil rouge pour mettre en forme ce disque. Il a ainsi décidé de le scénariser, avec une histoire à base d'ado amoureux et de belle bagnole sur un fond de fantastique (les anglicistes n'auront qu'à écouter la première et la dernière piste qui posent le background du disque).
En tout état de cause, la manœuvre est convaincante puisqu'Outrun constitue un tout très cohérent, en forme de road movie nocturne. Même le fameux "Nightcall" s'insère dans l'ensemble sans choquer alors qu'il s'agit du morceau finalement le moins représentatif de ce qu'est la musique de Kavinsky (un comble sachant que c'est aussi le plus connu).
Le reste du disque, bien que plus rythmé que "Nightcall", propose une variété intéressante tout en gardant constamment ces références et ce parfum 80's qui parleront forcément à ceux qui ont connu (et apprécié) cette période, à l'instar de l'excellent "Protovision" et son riff de guitare délicieusement kitsch, l'étonnant "Suburbia" où le rappeur Havoc vient poser son flow sur fond de synthés 80's ou encore "First Blood", "Rampage" ou "Dead Cruiser" qui auraient tous pu servir de musique à un film ou à un dessin animé de l'époque.
Le tout se termine par le fabuleux "Roadgame", titre à écouter bien fort, accessoirement le moins rétro du disque et qui pourrait servir de "pont" vers le futur son de Kavinsky.
Finalement plus destiné aux geeks qu'aux véritables fans de musique électro, Outrun est un bel hommage à la culture 80's, du moins pour ceux qui ont connu cette période quand ils étaient enfants/ados. En somme, un disque à ranger entre votre VHS des Gremlins et votre cartouche NES de Teenage Mutant Ninja Turtles.
Néanmoins, au-delà d'un univers bien marqué que certains pourraient trouver surfait, Outrun est avant tout un très bon disque qui a de quoi mettre le feu à un paquet de dancefloors.
Très bon 16/20 | par Billyjoe |
En écoute : https://kavinsky.bandcamp.com/album/outrun
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