Future Of The Left
Curses |
Label :
Too Pure |
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McLusky n'était-il qu'un avant-goût ? De quoi faire ses armes (My Pain...), ses preuves (Do Dallas), et joujoux au savant fou (The Difference...) avant que chacun trouve sa voie ? Tandis que Chapple enchaîne avec le jouissif Shootin At Unarmed Men, les deux loustics restant, Falkous et Egglestone, poursuivent les sévices sonores via Future Of The Left. Soit la bonhomie noisy de McLusky multipliée par deux : comment s'en plaindre ? Bien plus encore que le bébé de Chapple, à l'écoute de Curses, impossible.
Future Of The Left étant bien évidemment le plus identifiable et légitime prolongement de McLusky, on y plonge tête la première dès la mécanique tordue de "The Lord Hates A Coward", à la fois synthèse fidèle et note d'intention. En tant que fan du groupe originel, on s'y retrouve comme un poisson dans l'eau, nageant quelque part entre les déferlantes frontales de Do Dallas et les touches expérimentales de The Difference.... Température parfaite, en somme. Les rugissements des guitares aux riffs traumatisants, le groin de basse qui postillonne à la figure, des fûts puissants prêchant toujours la paroisse Albini : tout est à point. Viennent s'agglutiner les malices d'un keyboard versatile, offrant désormais mille-et-une perspectives en tous genres... Sans oublier la voix à la fois comique et intense de Falkous, la meilleure des preuves pour convaincre que le second degré peut être prodigué sans un cynisme hautain ; toute l'essence de McLusky, moins évidente chez SAUM.
Punk garage, hardcore à l'humour anglais, noise pop ou bruitiste... Le groupe jouit d'une liberté sans aucun complexe, mélangeant, alternant les petits tubes indés rigolos ("Manchasm"), les purs délires indescriptibles ("Kept By Bees"), les pointes de vitesse haletantes ("Team : Seed") ou les apartés assagies ("The Contrarian" pour finir en douceur). C'est bête et méchant, malin et attachant. Comme si de rien était, on retrouve une formule géniale qu'on craignait de ne plus jamais entendre. Un vrai régal crasseux immédiat...
Pour qui prenait un malin plaisir à s'infliger les décharges de McLusky, Future Of The Left en est son plus logique et fidèle prolongement.
Future Of The Left étant bien évidemment le plus identifiable et légitime prolongement de McLusky, on y plonge tête la première dès la mécanique tordue de "The Lord Hates A Coward", à la fois synthèse fidèle et note d'intention. En tant que fan du groupe originel, on s'y retrouve comme un poisson dans l'eau, nageant quelque part entre les déferlantes frontales de Do Dallas et les touches expérimentales de The Difference.... Température parfaite, en somme. Les rugissements des guitares aux riffs traumatisants, le groin de basse qui postillonne à la figure, des fûts puissants prêchant toujours la paroisse Albini : tout est à point. Viennent s'agglutiner les malices d'un keyboard versatile, offrant désormais mille-et-une perspectives en tous genres... Sans oublier la voix à la fois comique et intense de Falkous, la meilleure des preuves pour convaincre que le second degré peut être prodigué sans un cynisme hautain ; toute l'essence de McLusky, moins évidente chez SAUM.
Punk garage, hardcore à l'humour anglais, noise pop ou bruitiste... Le groupe jouit d'une liberté sans aucun complexe, mélangeant, alternant les petits tubes indés rigolos ("Manchasm"), les purs délires indescriptibles ("Kept By Bees"), les pointes de vitesse haletantes ("Team : Seed") ou les apartés assagies ("The Contrarian" pour finir en douceur). C'est bête et méchant, malin et attachant. Comme si de rien était, on retrouve une formule géniale qu'on craignait de ne plus jamais entendre. Un vrai régal crasseux immédiat...
Pour qui prenait un malin plaisir à s'infliger les décharges de McLusky, Future Of The Left en est son plus logique et fidèle prolongement.
Excellent ! 18/20 | par X_YoB |
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