Watter
This World |
Label :
Temporary Residence |
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Des disques comme celui là, je veux bien en découvrir tous les jours. Surtout en ne découvrant qui se cache derrière Watter qu'une fois le disque écouté.
L'attente n'aurait sans doute pas été la même si j'avais su que Britt Waldorf, batteur de Slint de son état, était de la partie. Encore que. Si en plus, je vous dis que Zak Riles, guitariste de Grails (que je connais moins, soyons honnête ; mais ça doit parler à plus d'un d'entre vous) est également présent, accompagnés par Tyler Trotter aux machines & à la prod. Ces trois là ont invité quelques amis à se joindre à eux dans leurs studios, comme Todd Cook (de The For Carnation & The Shipping News) et Todd Levin (de King Crimson) pour ne citer qu'eux. Un Supergroupe, comme on dit.
Un album qui nous entraîne dans des contrées flippantes, quelque part entre les envolées de Neil Young dans sa B.O. de Dead Man (l'introductif "Rustic Fog") & une sorte de post rock ambiant, d'illustration urbaine du chaos qui s'insinue sans crier gare, en prenant tout son temps.
Pourtant, ça & là on peut entrevoir la lumière ("Bloody Monday"), sans pour autant respirer la joie de vivre, comme à travers une porte entrebaillée, coincé à l'intérieur. l'égrènement acoustique de la guitare hypnotise tout autant que la batterie toute en retenue & en répétition, le bon tom au bon moment sans en mettre des caisses, batterie qui l'air de rien, fait son petit bonhomme de chemin au long de certains titres pour muter en un krautrock dévastateur, l'orage de cymbales de "Seawater" s'imprègne en nous pour ne plus lâcher prise, et c'est impuissant qu'on subit le reste du titre, une longue traversée de plus de douze minutes.
This World, au travers de ces six titres, enivre, surprend, mais peut aussi paraître fade si on ne l'écoute que d'une oreille distraite & absente. Je ne vais pas dire que c'est un disque qui se mérite non, c'est juste un disque qui mérite toute votre attention.
L'attente n'aurait sans doute pas été la même si j'avais su que Britt Waldorf, batteur de Slint de son état, était de la partie. Encore que. Si en plus, je vous dis que Zak Riles, guitariste de Grails (que je connais moins, soyons honnête ; mais ça doit parler à plus d'un d'entre vous) est également présent, accompagnés par Tyler Trotter aux machines & à la prod. Ces trois là ont invité quelques amis à se joindre à eux dans leurs studios, comme Todd Cook (de The For Carnation & The Shipping News) et Todd Levin (de King Crimson) pour ne citer qu'eux. Un Supergroupe, comme on dit.
Un album qui nous entraîne dans des contrées flippantes, quelque part entre les envolées de Neil Young dans sa B.O. de Dead Man (l'introductif "Rustic Fog") & une sorte de post rock ambiant, d'illustration urbaine du chaos qui s'insinue sans crier gare, en prenant tout son temps.
Pourtant, ça & là on peut entrevoir la lumière ("Bloody Monday"), sans pour autant respirer la joie de vivre, comme à travers une porte entrebaillée, coincé à l'intérieur. l'égrènement acoustique de la guitare hypnotise tout autant que la batterie toute en retenue & en répétition, le bon tom au bon moment sans en mettre des caisses, batterie qui l'air de rien, fait son petit bonhomme de chemin au long de certains titres pour muter en un krautrock dévastateur, l'orage de cymbales de "Seawater" s'imprègne en nous pour ne plus lâcher prise, et c'est impuissant qu'on subit le reste du titre, une longue traversée de plus de douze minutes.
This World, au travers de ces six titres, enivre, surprend, mais peut aussi paraître fade si on ne l'écoute que d'une oreille distraite & absente. Je ne vais pas dire que c'est un disque qui se mérite non, c'est juste un disque qui mérite toute votre attention.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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