The Twilight Sad
Nobody Wants To Be Here And Nobody Wants To Leave |
Label :
Fat Cat |
||||
On n'attend plus grand chose de la vie, sinon !....
Puis Pouf, Nobody Wants To Be Here And Nobody Wants To Leave vous tombe dessus tel le masque à oxygène délivré par les premiers secours.
Pourtant cet album débute l'air de rien, ses premières notes évoquant même quelque peu The National (c'est dire que vos jours sont comptés !), ou encore Interpol. Mais whooo whooo whooo, The girl on the corner n'est pas un canasson ratatiné mais dispose d'allures bien fougueuses !
Reprenons depuis le début ou presque...
Après un premier album sorti en 2007, Fourteen Autumn and Fifteen Winters, un peu à la croisée des Tindersticks et des débuts plus obscurs ,mais tout aussi passionnants , des irlandais The Franck And Walters, The Twilight Sad laissent augurer d'un lyrisme assez caractéristique de certains grands groupes, irlandais ou écossaises, justement !
Sur leurs 2 suivants efforts, :,Forget The Night Ahead avec une touche noisy plus développée encore que sur l'album précédent et No One can Ever Know, plus synthétique et orienté post-punk, on observe le développement d' une certaine touche néo-romantique .
Et c'est alors que surgit des brumes Nobody Wants To Be Here And Nobody Wants To Leave qui mixe avec maestria ces 2 tendances noise et synthétiques , tout en y ajoutant quelques touches électros ,et parfois même psychédéliques ! Mais sans que le résultat ne sonne artificiel, bien au contraire tellement ses compositions respirent la sincérité ! Grâce à un travail de production absolument sensationnel , The Twilight Sad sont en effet propulsés au niveau supérieur , dépassant même, à mon goût et pour faire un rapprochement avec 2 groupes bien connus ,ce qu'on fait de mieux The Horrors (pour le coté post-punk-noisy-électro) ou encore Interpol (pour citer une rejeton de Joy Division).En effet, cette production vient sertir leurs sens mélodique aux mille éclats diamantaires (et déjà quasi abouti sur l'album précédent) sans renier d'une once l'âme de ce groupe. Oui, car ce groupe, en plus d'un talent éclatant a aussi une âme , à la fois puissamment lyrique tout en sachant rester modeste !
Alors si le lyrisme héroïque de Simple Minds est sans doute là,aux entournures, c'est plus le lyrisme nordique de Aha que ce chant puissant et modulé m'évoque .Tout comme, plutôt que la touche noisy de ses compatriotes de Jesus And mary Chains , celle du romantisme spectral des Pale Saints !
Et pour le coté synthétique parfois nimbé d'électro :quelque part entre Depeche Mode (aka Kraftwerk), pourquoi pas mais surtout les Cocteau Twins voire même Sigür Ros (le nord, toujours le nord !).
Et n'oublions pas, bien entendu Joy Division, pour l'urgence post-punk toute mélancolique de certains morceaux.(It could give you what you don't want).
Mais urgence n'exclus pas capacité méditative et reposée comme sur It never was the same ou encore In nowheres qui évoque Dead Can Dance. Car en effet, c'est l'équilibre qui s'impose dans cet album et dans chaque composition. Entre envolées et accalmies, donc mais aussi entre diverses autres tendances. Par exemple si la mélancolie domine , l'espoir n'est pas absent ! Et si j'ai évoqué la fougue, le vilain mot (dans une chronique rock) de tendresse n'est pas si loin !
L'équilibre aussi de la brume écossaise, à la fois lourde et légère et qui donne assise à ces morceaux tout en les enveloppant d''évanescence !
Et concernant la forme et soulignons le encore , merveille que cette production qui soutient avec grâce ( comme ce xylophone de Pills I swallow....aie mes aieux !... et qu'on retrouve plus discret sur le morceau suivant, le plus grave Leave the house) ces mélodies mouvantes, puissantes et insaisissables comme des vagues et qui sont la marque de fabrique de ce grand groupe. De ce groupe désormais devenu par la maestria d'un album un ... très grand groupe !
Détachez donc cette corde et attachez là autour du cou de ce magnifique destrier . Car avec Nobody Wants To Be Here And Nobody Wants To Leave , ce sont vers les cimes que vous allez chevaucher !
Puis Pouf, Nobody Wants To Be Here And Nobody Wants To Leave vous tombe dessus tel le masque à oxygène délivré par les premiers secours.
Pourtant cet album débute l'air de rien, ses premières notes évoquant même quelque peu The National (c'est dire que vos jours sont comptés !), ou encore Interpol. Mais whooo whooo whooo, The girl on the corner n'est pas un canasson ratatiné mais dispose d'allures bien fougueuses !
Reprenons depuis le début ou presque...
Après un premier album sorti en 2007, Fourteen Autumn and Fifteen Winters, un peu à la croisée des Tindersticks et des débuts plus obscurs ,mais tout aussi passionnants , des irlandais The Franck And Walters, The Twilight Sad laissent augurer d'un lyrisme assez caractéristique de certains grands groupes, irlandais ou écossaises, justement !
Sur leurs 2 suivants efforts, :,Forget The Night Ahead avec une touche noisy plus développée encore que sur l'album précédent et No One can Ever Know, plus synthétique et orienté post-punk, on observe le développement d' une certaine touche néo-romantique .
Et c'est alors que surgit des brumes Nobody Wants To Be Here And Nobody Wants To Leave qui mixe avec maestria ces 2 tendances noise et synthétiques , tout en y ajoutant quelques touches électros ,et parfois même psychédéliques ! Mais sans que le résultat ne sonne artificiel, bien au contraire tellement ses compositions respirent la sincérité ! Grâce à un travail de production absolument sensationnel , The Twilight Sad sont en effet propulsés au niveau supérieur , dépassant même, à mon goût et pour faire un rapprochement avec 2 groupes bien connus ,ce qu'on fait de mieux The Horrors (pour le coté post-punk-noisy-électro) ou encore Interpol (pour citer une rejeton de Joy Division).En effet, cette production vient sertir leurs sens mélodique aux mille éclats diamantaires (et déjà quasi abouti sur l'album précédent) sans renier d'une once l'âme de ce groupe. Oui, car ce groupe, en plus d'un talent éclatant a aussi une âme , à la fois puissamment lyrique tout en sachant rester modeste !
Alors si le lyrisme héroïque de Simple Minds est sans doute là,aux entournures, c'est plus le lyrisme nordique de Aha que ce chant puissant et modulé m'évoque .Tout comme, plutôt que la touche noisy de ses compatriotes de Jesus And mary Chains , celle du romantisme spectral des Pale Saints !
Et pour le coté synthétique parfois nimbé d'électro :quelque part entre Depeche Mode (aka Kraftwerk), pourquoi pas mais surtout les Cocteau Twins voire même Sigür Ros (le nord, toujours le nord !).
Et n'oublions pas, bien entendu Joy Division, pour l'urgence post-punk toute mélancolique de certains morceaux.(It could give you what you don't want).
Mais urgence n'exclus pas capacité méditative et reposée comme sur It never was the same ou encore In nowheres qui évoque Dead Can Dance. Car en effet, c'est l'équilibre qui s'impose dans cet album et dans chaque composition. Entre envolées et accalmies, donc mais aussi entre diverses autres tendances. Par exemple si la mélancolie domine , l'espoir n'est pas absent ! Et si j'ai évoqué la fougue, le vilain mot (dans une chronique rock) de tendresse n'est pas si loin !
L'équilibre aussi de la brume écossaise, à la fois lourde et légère et qui donne assise à ces morceaux tout en les enveloppant d''évanescence !
Et concernant la forme et soulignons le encore , merveille que cette production qui soutient avec grâce ( comme ce xylophone de Pills I swallow....aie mes aieux !... et qu'on retrouve plus discret sur le morceau suivant, le plus grave Leave the house) ces mélodies mouvantes, puissantes et insaisissables comme des vagues et qui sont la marque de fabrique de ce grand groupe. De ce groupe désormais devenu par la maestria d'un album un ... très grand groupe !
Détachez donc cette corde et attachez là autour du cou de ce magnifique destrier . Car avec Nobody Wants To Be Here And Nobody Wants To Leave , ce sont vers les cimes que vous allez chevaucher !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Slowdown |
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