Asyl
Hiroshima Mis À Mort |
Label :
Because Music |
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One Nine Seven Five
Pour moi, TOUT est parti de là, dès l'intro tonitruante du premier titre de ce premier EP dont je vous ai déjà longuement parlé, parfois avec une sacré dose d'auto-dérision mais toujours avec sincérité, le qualifiant à chaque fois de "prometteur" sans toutefois développer, ce que je vais tenter de faire humblement, en ces lignes.
Difficile de parler de "promesse" quand on sait ce qu'est devenu le groupe par la suite avec ses albums mitigés (au mieux) et le succès rencontré par Lescop en solo dans un style pop New wave assez insipide.
"L'avenir c'est la trahison des promesses" disait Pennac...
Pourtant tout était déjà là, caché dans les cinq titres, les belles promesses, les motifs de craintes pour l'avenir, TOUT !
"1975" qui rend un brillant hommage au punk, peut être la meilleure chanson du groupe de La Rochelle tout enregistrement confondu. Nous y reviendrons.
Premier couac avec "Hiroshima Mis A Mort" qui donne son nom à l'ep , un bon ton en dessous, malgré une intro réussie, la chanson se veut plus "pop", ce qui n'est pas grave en soit. En revanche, je mets quiconque au défi de NE PAS penser à Indochine quand la voix en français débarque.
Un "Pierres Brûlantes" dans une version bien plus efficace que dans l'album qui suivra en 2006, le niveau remonte avec ce refrain génial, mi allemand mi français (hurlé) "nous sommes des gouttes d'eau sur des pierres brulantes", hommage à la pièce de théâtre (allemande justement) qu'adaptera par la suite François Ozon dans son film de 2000.
Une reprise osée mais réussie du "Sex Beat" de Gun Club et nous voilà déjà à la fin avec "1985" qui tout en faisant écho au fabuleux titre d'ouverture, est très loin d'obtenir le même résultat.
En effet, si le "1975" rendait justice aux années punk avec suffisamment de personnalité pour ne pas TROP ressembler aux Sex Pistols ou aux Stooges (par exemple), ce 1985 est vraiment trop calqué sur Joy Division, pour lui trouver le moindre intéret.
Malheureusement, par la suite, si on excepte le premier album assez correct et sans en rajouter sur la carrière solo du chanteur, le groupe privilégiera ce coté pop/new wave au détriment de toute énergie rock. Dommage.
Pour moi, TOUT est parti de là, dès l'intro tonitruante du premier titre de ce premier EP dont je vous ai déjà longuement parlé, parfois avec une sacré dose d'auto-dérision mais toujours avec sincérité, le qualifiant à chaque fois de "prometteur" sans toutefois développer, ce que je vais tenter de faire humblement, en ces lignes.
Difficile de parler de "promesse" quand on sait ce qu'est devenu le groupe par la suite avec ses albums mitigés (au mieux) et le succès rencontré par Lescop en solo dans un style pop New wave assez insipide.
"L'avenir c'est la trahison des promesses" disait Pennac...
Pourtant tout était déjà là, caché dans les cinq titres, les belles promesses, les motifs de craintes pour l'avenir, TOUT !
"1975" qui rend un brillant hommage au punk, peut être la meilleure chanson du groupe de La Rochelle tout enregistrement confondu. Nous y reviendrons.
Premier couac avec "Hiroshima Mis A Mort" qui donne son nom à l'ep , un bon ton en dessous, malgré une intro réussie, la chanson se veut plus "pop", ce qui n'est pas grave en soit. En revanche, je mets quiconque au défi de NE PAS penser à Indochine quand la voix en français débarque.
Un "Pierres Brûlantes" dans une version bien plus efficace que dans l'album qui suivra en 2006, le niveau remonte avec ce refrain génial, mi allemand mi français (hurlé) "nous sommes des gouttes d'eau sur des pierres brulantes", hommage à la pièce de théâtre (allemande justement) qu'adaptera par la suite François Ozon dans son film de 2000.
Une reprise osée mais réussie du "Sex Beat" de Gun Club et nous voilà déjà à la fin avec "1985" qui tout en faisant écho au fabuleux titre d'ouverture, est très loin d'obtenir le même résultat.
En effet, si le "1975" rendait justice aux années punk avec suffisamment de personnalité pour ne pas TROP ressembler aux Sex Pistols ou aux Stooges (par exemple), ce 1985 est vraiment trop calqué sur Joy Division, pour lui trouver le moindre intéret.
Malheureusement, par la suite, si on excepte le premier album assez correct et sans en rajouter sur la carrière solo du chanteur, le groupe privilégiera ce coté pop/new wave au détriment de toute énergie rock. Dommage.
Bon 15/20 | par Zebulon |
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