Diapsiquir
Mixtape Cave Du 18 Volume 1 |
Label :
Indépendant |
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Comme pour enfoncer le clou d'un éloignement définitif de la sphère Black Métal, Toxic H. délaisse pour un temps son rejeton maudit Diapsiquir pour s'essayer au Mixtape : Mixtape Cave du 18 Volume 1, projet uniquement disponible sur le Soundcloud du groupe.
Un grand foutoir, je ne vois pas comment décrire autrement ce mélange d'artistes aussi divers que Miles Davis, Renaud, Megadeth, D.A.F., Michel Jonasz, Suicide, The Mars Volta, Black Flag, Guns N' Roses, etc. et, bien entendu, Diapsiquir. Cela donne l'impression de faire du zapping radio tout en regardant un gonzo de Max Hardcore : on se dit que c'est dégueulasse de faire subir tout ça à de si jeunes filles, incarnées ici par les extraits musicaux, mais on regarde – écoute jusqu'au bout pour savoir jusqu'où cela va pouvoir aller.
Beau et sordide à la fois, "il faut que la bête en nous meure", cet exercice de collage est une totale réussite (la narration de Renaud est parfaitement amenée), on redécouvre la chanson française du temps où les textes avaient du sens, flirtaient avec la poésie, la jouissance n'est jamais très éloignée de la douleur. Et par-dessus ces carambolages de notes froissées, la scansion de Toxic H., conteur désabusé, alternant les citations célèbres, des textes personnels, la voix de la folie moderne.
Quel intérêt vous demanderez-vous ? Essentiel pour comprendre la démarche musicale unique de Diapsiquir, parfait pour travailler sa culture ou déprimer tout seul chez soi dans le noir. Cela n'a beau qu'être un exercice de montage, il n'en reste pas moins que le talent d'arrangeur transpire à chaque instant de cette plaie ouverte.
Un grand foutoir, je ne vois pas comment décrire autrement ce mélange d'artistes aussi divers que Miles Davis, Renaud, Megadeth, D.A.F., Michel Jonasz, Suicide, The Mars Volta, Black Flag, Guns N' Roses, etc. et, bien entendu, Diapsiquir. Cela donne l'impression de faire du zapping radio tout en regardant un gonzo de Max Hardcore : on se dit que c'est dégueulasse de faire subir tout ça à de si jeunes filles, incarnées ici par les extraits musicaux, mais on regarde – écoute jusqu'au bout pour savoir jusqu'où cela va pouvoir aller.
Beau et sordide à la fois, "il faut que la bête en nous meure", cet exercice de collage est une totale réussite (la narration de Renaud est parfaitement amenée), on redécouvre la chanson française du temps où les textes avaient du sens, flirtaient avec la poésie, la jouissance n'est jamais très éloignée de la douleur. Et par-dessus ces carambolages de notes froissées, la scansion de Toxic H., conteur désabusé, alternant les citations célèbres, des textes personnels, la voix de la folie moderne.
Quel intérêt vous demanderez-vous ? Essentiel pour comprendre la démarche musicale unique de Diapsiquir, parfait pour travailler sa culture ou déprimer tout seul chez soi dans le noir. Cela n'a beau qu'être un exercice de montage, il n'en reste pas moins que le talent d'arrangeur transpire à chaque instant de cette plaie ouverte.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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