Antimatter
Saviour |
Label :
Icon Music |
||||
Premier album de Duncan Patterson suite à son départ d'Anathema sous le nom d'Antimatter, nous aurions pu nous attendre à un coup de génie mais force est de constater que, même si le Trip-Hop est une des références principales de Saviour, l'influence de Judgment est encore bien présente, du moins dans l'esprit si ce n'est dans les notes. Et l'honnêteté oblige également à reconnaître que c'est beaucoup moins bon.
En effet, le chant féminin est un peu trop mièvre, fade ou lisse et si les compositions jouent toutes dans le feutré, il n'y a ni la neurasthénie d'un Portishead ni le talent de mélodiste d'Anathema. Du coup, sans dire que l'on s'ennuie ferme, il faut tout de même ne pas être trop fatigué pour écouter en intégralité cet album sans quoi le sommeil sera pour nous une menance permanente. En effet, la linéarité de l'ensemble, l'absence de titres sortant réellement du lot, à l'exception de brèves incartades purement Electro, et le choix de beats atones en guise de rythmique font tout pour nous pousser à l'assoupissement.
Cela dit, je relativise ces critiques car il n'est sans doute pas évident pour Duncan de s'affranchir en une seule fois de son passé (glorieux) et l'on sent déjà que le mec sait où il va, la suite de sa carrière solo ne faisant que confirmer la pertinence de ses choix artistiques.
Encore trop marqué par la mode Trip-Hop à mon goût mais à découvrir pour tous les amateurs de musiques douces et raffinées.
En effet, le chant féminin est un peu trop mièvre, fade ou lisse et si les compositions jouent toutes dans le feutré, il n'y a ni la neurasthénie d'un Portishead ni le talent de mélodiste d'Anathema. Du coup, sans dire que l'on s'ennuie ferme, il faut tout de même ne pas être trop fatigué pour écouter en intégralité cet album sans quoi le sommeil sera pour nous une menance permanente. En effet, la linéarité de l'ensemble, l'absence de titres sortant réellement du lot, à l'exception de brèves incartades purement Electro, et le choix de beats atones en guise de rythmique font tout pour nous pousser à l'assoupissement.
Cela dit, je relativise ces critiques car il n'est sans doute pas évident pour Duncan de s'affranchir en une seule fois de son passé (glorieux) et l'on sent déjà que le mec sait où il va, la suite de sa carrière solo ne faisant que confirmer la pertinence de ses choix artistiques.
Encore trop marqué par la mode Trip-Hop à mon goût mais à découvrir pour tous les amateurs de musiques douces et raffinées.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
En ligne
Au hasard Balthazar
Sondages