Flavien Berger
Mars Balnéaire |
Label :
Pan European |
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Vacances sur Mars...Rappelez vous ce bon vieux Doug Quaid, ses yeux qui sortaient de ses orbites après s'être vautré comme une merde en se baladant avec Mélina sur les sentiers Martiens. Ce qu'il ne savait pas, c'est que l'autre côté de la planète, une petite station balnéaire avait vu le jour, où l'on coule des jours tranquilles, sans un Michael Ironside qui tente de vous faire la peau à tout bout de champ.
En effet, ici tout n'est que calme & volupté, la Madrague en version rouge & robotique. Un approche telle un réveil après une longue nuit, on découvre l'endroit avec Flavien, balade rythmée par un beat monolithe et ses paroles faussement naïves, un mélange de spleen & de transe savamment dosé, avant d'aller contempler un "Océan Rouge" dans une ambiance new-wave volontairement cheap, un trip de presque un quart d'heure où se mélange les influences d'Etienne Daho & Kraftwerk (j'en vois frémir), ça laisse place à une certaine forme de volupté électronique, un road movie mental qui bientôt va laisser place à la vision surréaliste de planche à voile. Oui oui, des planches à voile sur Mars, on n'est plus à ça près me direz vous.
Sorte de H2G2 musical, Flavien Berger nous propose avec ce Mars Balnéaire un trip surréaliste, en quatre pistes il nous offre un panoramique de sa vision poétique de la planète rouge, alternant longues plages et expérimentation, se terminant par un piano triste, les vents synthétiques de Mars accompagne la mélancolie adroitement surjouée, les planches à voiles sont rentrées, et Flavien Berger contemple ce qui, quelques mois plus tard, deviendra son Léviathan.
Avec cet Ep, il impose déjà sa marque de fabrique, cette pop de synthèse, un pied dans le passé l'autre immanquablement dans le futur, pas si loin de ce que pourrait faire un Sébastien Tellier. Il réussit surtout à nous montrer que Mars n'est pas que l'endroit où l'on trouve des extraterrestres à trois seins, la société Rekall a encore de beaux jours devant elle si elle propose des séjours de la sorte. Agent Secret ? Non, touriste en goguette plutôt.
En effet, ici tout n'est que calme & volupté, la Madrague en version rouge & robotique. Un approche telle un réveil après une longue nuit, on découvre l'endroit avec Flavien, balade rythmée par un beat monolithe et ses paroles faussement naïves, un mélange de spleen & de transe savamment dosé, avant d'aller contempler un "Océan Rouge" dans une ambiance new-wave volontairement cheap, un trip de presque un quart d'heure où se mélange les influences d'Etienne Daho & Kraftwerk (j'en vois frémir), ça laisse place à une certaine forme de volupté électronique, un road movie mental qui bientôt va laisser place à la vision surréaliste de planche à voile. Oui oui, des planches à voile sur Mars, on n'est plus à ça près me direz vous.
Sorte de H2G2 musical, Flavien Berger nous propose avec ce Mars Balnéaire un trip surréaliste, en quatre pistes il nous offre un panoramique de sa vision poétique de la planète rouge, alternant longues plages et expérimentation, se terminant par un piano triste, les vents synthétiques de Mars accompagne la mélancolie adroitement surjouée, les planches à voiles sont rentrées, et Flavien Berger contemple ce qui, quelques mois plus tard, deviendra son Léviathan.
Avec cet Ep, il impose déjà sa marque de fabrique, cette pop de synthèse, un pied dans le passé l'autre immanquablement dans le futur, pas si loin de ce que pourrait faire un Sébastien Tellier. Il réussit surtout à nous montrer que Mars n'est pas que l'endroit où l'on trouve des extraterrestres à trois seins, la société Rekall a encore de beaux jours devant elle si elle propose des séjours de la sorte. Agent Secret ? Non, touriste en goguette plutôt.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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