Keaton Henson
Romantic Works |
Label :
Oak Ten |
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En 2013, Keaton Henson sortait Birthdays, un album magnifique qui allait me bouleverser (n'ayons pas peur des mots!). Quand j'ai appris un an plus tard qu'un nouveau disque intitulé Romantic Works était sur le point de paraître, une attente fébrile s'empara de moi. Car tout autant que Birthdays m'eut beaucoup plu, il ne s'en était pas fallu grand chose pour que je passe à coté de ce disque, si je n'avais pas insisté un petit peu sur les écoutes. La magie allait-elle donc être à nouveau au rendez-vous?
Il s'avère que ce Romantic Works est un album radicalement différent de son prédécesseur. Sur la forme en tous cas, car il s'inscrit parfaitement dans l'idée de musique actuelle romantique (au sens XIXème siècle du terme, le titre étant bien évocateur pour le coup) que semble vouloir composer Keaton Henson. Mais ici, la guitare et la voix sont remplacées par le piano et le violoncelle. Un disque instrumental donc. Un pari risqué, mais dès la première écoute, on comprend très bien qu'il s'agit, au delà d'une réussite indéniable, d'un choix on ne peut plus pertinent qui ne fait qu'approfondir l'univers si mystérieux du jeune anglais. L'absence de la voix, cette voix chevrotante que j'ai eu tant de mal à apprécier avant d'y succomber complètement sur Birthdays, cette absence, au delà du fait de ne pas être dérangeante, en devient presque appréciable, la place étant donnée au deux instruments qui dialoguent ensemble avec une facilité déconcertante. De l'inaugural "Elevator Song" au "Emissary" final, en passant par les superbes "Josella" ou "Healah Dancing", l'ensemble respire le travail d'orfèvre, avec un certain talent de composition qui se rapprocherait presque de l'artisanat. Les mélodies nous touchent instantanément, comme si on les avait cent fois entendu, tout en donnant un ravissement certain à les découvrir.
Il est difficile de parler d'un album instrumental, surtout comme celui-ci. Il nous touche (ou pas) par sa beauté simple, sans fard. Un disque hors du temps, voilà ce qu'est ce Romantic Works, qui confirme tout le bien que je pensais de ce cher Keaton Henson.
Il s'avère que ce Romantic Works est un album radicalement différent de son prédécesseur. Sur la forme en tous cas, car il s'inscrit parfaitement dans l'idée de musique actuelle romantique (au sens XIXème siècle du terme, le titre étant bien évocateur pour le coup) que semble vouloir composer Keaton Henson. Mais ici, la guitare et la voix sont remplacées par le piano et le violoncelle. Un disque instrumental donc. Un pari risqué, mais dès la première écoute, on comprend très bien qu'il s'agit, au delà d'une réussite indéniable, d'un choix on ne peut plus pertinent qui ne fait qu'approfondir l'univers si mystérieux du jeune anglais. L'absence de la voix, cette voix chevrotante que j'ai eu tant de mal à apprécier avant d'y succomber complètement sur Birthdays, cette absence, au delà du fait de ne pas être dérangeante, en devient presque appréciable, la place étant donnée au deux instruments qui dialoguent ensemble avec une facilité déconcertante. De l'inaugural "Elevator Song" au "Emissary" final, en passant par les superbes "Josella" ou "Healah Dancing", l'ensemble respire le travail d'orfèvre, avec un certain talent de composition qui se rapprocherait presque de l'artisanat. Les mélodies nous touchent instantanément, comme si on les avait cent fois entendu, tout en donnant un ravissement certain à les découvrir.
Il est difficile de parler d'un album instrumental, surtout comme celui-ci. Il nous touche (ou pas) par sa beauté simple, sans fard. Un disque hors du temps, voilà ce qu'est ce Romantic Works, qui confirme tout le bien que je pensais de ce cher Keaton Henson.
Parfait 17/20 | par El rodeo |
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