Boogarins
Manual |
Label :
Fat Possum |
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C'est moi ou ce disque sent la Cachaça ? Oui c'est facile, voire un poil xénophobe, mais c'est pas comme si je disais qu'un album de Polysics sentait le nem. Mais ne me prêtez pas de mauvaises intentions s'il vous plait, je le voyais plus dans le sens sieste, glaçons qui fondent tranquillement sous le soleil, en se laissant bercer par la musique de ces deux gars à l'accent chantant. Si j'avais parlé de rhum en évoquant la Compagnie Créole ça vous aurait tout de suite bien plus parlé je suis sûr.
La douceur psychédélique qui découle de ce disque est diaboliquement bienfaitrice. Une langueur délicieuse s'empare de celui qui écoute ce Manual, on se laisse embarquer dans la délicate mélodie de "Auchma", dans l'aérien "Avalanche", des chansons tellement faciles & immédiates, à l'image du tubesque "Mario De Andrade/Selvagem" qui a tout de la chanson de l'été. Dommage que ça sorte fin octobre... Mais le décalage ne se fait pas vraiment sentir, on se fait envahir par le cotonneux "Falsa Folha De Rosto" & la chaleur estivale revient quelques précieuses minutes. Un boulot remarquable a été fait sur les ambiances sonores, tantôt calfeutrées, d'autres au contraire se respirent à plein poumons, une basse omniprésente mais jamais trop en avant, des guitares qui sentent le soleil (voilà que je recommence..), une facilité à composer des mélodies simples mais entêtantes, c'est sans doute un peu ça la recette d'un bon album, allez savoir...
Une invitation à la procrastination, voilà ce qu'est ce maudit Manual ! On a juste envie de l'écouter, sans rien faire d'autre, une vague de fatigue qui se pointe sans crier gare, bienheureuse, un peu le même effet qu'un album de Carlos Jobim, ou de Baden Powell. N'allez pas croire que je tombe dans la facilité en comparant ces brésiliens à d'autres brésiliens, on peut aussi penser à Os Mutantes qui eux sont... de Sao Paulo. Ok, je vous l'accorde c'est bien ce que je fais. Mais ils cherchent aussi, avec un tel phrasé, un tel accent, on entend même le bruit des vagues à la fin de "Benzin" !
La douceur psychédélique qui découle de ce disque est diaboliquement bienfaitrice. Une langueur délicieuse s'empare de celui qui écoute ce Manual, on se laisse embarquer dans la délicate mélodie de "Auchma", dans l'aérien "Avalanche", des chansons tellement faciles & immédiates, à l'image du tubesque "Mario De Andrade/Selvagem" qui a tout de la chanson de l'été. Dommage que ça sorte fin octobre... Mais le décalage ne se fait pas vraiment sentir, on se fait envahir par le cotonneux "Falsa Folha De Rosto" & la chaleur estivale revient quelques précieuses minutes. Un boulot remarquable a été fait sur les ambiances sonores, tantôt calfeutrées, d'autres au contraire se respirent à plein poumons, une basse omniprésente mais jamais trop en avant, des guitares qui sentent le soleil (voilà que je recommence..), une facilité à composer des mélodies simples mais entêtantes, c'est sans doute un peu ça la recette d'un bon album, allez savoir...
Une invitation à la procrastination, voilà ce qu'est ce maudit Manual ! On a juste envie de l'écouter, sans rien faire d'autre, une vague de fatigue qui se pointe sans crier gare, bienheureuse, un peu le même effet qu'un album de Carlos Jobim, ou de Baden Powell. N'allez pas croire que je tombe dans la facilité en comparant ces brésiliens à d'autres brésiliens, on peut aussi penser à Os Mutantes qui eux sont... de Sao Paulo. Ok, je vous l'accorde c'est bien ce que je fais. Mais ils cherchent aussi, avec un tel phrasé, un tel accent, on entend même le bruit des vagues à la fin de "Benzin" !
Bon 15/20 | par X_Lok |
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