Sludge
The Well |
Label :
Headstrong |
||||
Un an après la sortie de Sweet Daisy, l'E.P. qui posait les bases du style Sludge, les Suisses battent le fer et sortent leur premier L.P. : The Well. Pour rappel, si les Melvins jouaient du Death, cela sonnerait probablement comme Sludge.
Même si les guitares restent excessivement pesantes, et merci bien, les moins ouverts au Métal apprécieront la disparition quasi totale des vocaux growlés afin de privilégier des mélodies toujours fortement influencées par Alice In Chains. Comme c'est parfaitement dosé ("Divine Blow", bordel), nous ne parlerons donc ni de plagiat, ni de pâle copie, juste de talent.
Sans non plus chercher à se rendre plus abordable, le tempo étant toujours aussi monstrueusement lent, les morceaux ont néanmoins gagné en concision. Fini les dix minutes de macération moite, l'auditeur se fait désormais broyer en moins de huit minutes. Mais pendant ces instants, n'espérez nul répit, nulle clémence. Puissance rythmique, envolées lyriques d'un mourant, martèlement incessant, et cette putain de lourdeur douloureuse, ces guitares lancinantes, une orgie inhumaine avec pour seul thème la cruauté froide.
Quand je pense à l'insuccès des Suisses, ça me fait mal au bide. Alors que le marché grouille de merdes immondes, comment Sludge peut-il être aussi confidentiel ? Soyez courageux, soyez forts, endurer Sludge est un plaisir qui passe d'abord par la souffrance.
Même si les guitares restent excessivement pesantes, et merci bien, les moins ouverts au Métal apprécieront la disparition quasi totale des vocaux growlés afin de privilégier des mélodies toujours fortement influencées par Alice In Chains. Comme c'est parfaitement dosé ("Divine Blow", bordel), nous ne parlerons donc ni de plagiat, ni de pâle copie, juste de talent.
Sans non plus chercher à se rendre plus abordable, le tempo étant toujours aussi monstrueusement lent, les morceaux ont néanmoins gagné en concision. Fini les dix minutes de macération moite, l'auditeur se fait désormais broyer en moins de huit minutes. Mais pendant ces instants, n'espérez nul répit, nulle clémence. Puissance rythmique, envolées lyriques d'un mourant, martèlement incessant, et cette putain de lourdeur douloureuse, ces guitares lancinantes, une orgie inhumaine avec pour seul thème la cruauté froide.
Quand je pense à l'insuccès des Suisses, ça me fait mal au bide. Alors que le marché grouille de merdes immondes, comment Sludge peut-il être aussi confidentiel ? Soyez courageux, soyez forts, endurer Sludge est un plaisir qui passe d'abord par la souffrance.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
En ligne
654 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages