Echo & The Bunnymen
What Are You Going To Do With Your Life ? |
Label :
London |
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Ayant majoritairement excellé avant sa séparation, le groupe Echo & The Bunnymen a eu la bonne idée (?) de se reformer en 1997. "What Are You Going To Do With Your Life" est le deuxième résultat de cette reconstruction, précédé par "Evergreen", en 1997, donc. A l'écouter, on se dit qu'ils auraient bien mieux fait de rester sur l'échec d'"Echo & The Bunnymen", pour ne rien changer de l'image que leur avaient apportée leur quatre premiers albums.
Défini par certains comme leur album le plus "personnel", il n'en est pas moins, il faut bien le dire, raté. Le tout est plat : on ne fait pas la moindre différence entre les neuf chansons, et on se demande, lorsque l'album est fini, s'il n'est pas plutôt fait d'une seule et unique chanson. Rien de bien intéressant, juste des petites ballades pop inutiles. Certes parfois jolies.
Un album sobre ? Peut-être. Mais... trop sobre. Vraiment sans grand intérêt.
Défini par certains comme leur album le plus "personnel", il n'en est pas moins, il faut bien le dire, raté. Le tout est plat : on ne fait pas la moindre différence entre les neuf chansons, et on se demande, lorsque l'album est fini, s'il n'est pas plutôt fait d'une seule et unique chanson. Rien de bien intéressant, juste des petites ballades pop inutiles. Certes parfois jolies.
Un album sobre ? Peut-être. Mais... trop sobre. Vraiment sans grand intérêt.
Sans intérêt 8/20 | par Donnie |
Posté le 31 octobre 2007 à 08 h 45 |
Difficile de dire si cet album est plus ou moins bon que tous les autres quand on ne connaît quasiment pas la discographie d'un des groupes phares de la première moitié des années 1980 alors sur le retour il y a dix ans, découvert sur le tard il y a peu. Certes, c'est probablement par sa sobriété que What Are You Going To Do With Your Life? sonne résolument comme un album classique et sans surprise mais la musique en paraît épurée. C'est probablement par sa sobriété aussi que l'on sent le besoin de se recueillir sur cette route désertique empruntée par Ian McCulloch qui, lui-même, semble s'attarder sur la direction à choisir une fois stoppé à un croisement. Les ballades, au nombre de neuf, s'embellissent selon la cadence désirée, en rêvassant sur "Rust" ou "Morning Sun", en accélérant le pas sur "Lost On You" accompagné par des cuivres à chaque refrain.
Cet album semble être le plus intimiste d'Echo & The Bunnymen et ne s'avère pas si dispensable malgré une vague monotonie ressentie quelquefois comme pour "Baby Rain" et "When It Blows Over". Pour dresser la barre plus haute en matière d'insipidité, U2 a réalisé bien pire deux ans plus tard, à titre d'exemple.
Idéal pour faire le vide à un moment de la vie et d'éclaircir à nouveau l'horizon.
Cet album semble être le plus intimiste d'Echo & The Bunnymen et ne s'avère pas si dispensable malgré une vague monotonie ressentie quelquefois comme pour "Baby Rain" et "When It Blows Over". Pour dresser la barre plus haute en matière d'insipidité, U2 a réalisé bien pire deux ans plus tard, à titre d'exemple.
Idéal pour faire le vide à un moment de la vie et d'éclaircir à nouveau l'horizon.
Pas mal 13/20
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