Grauzone
Eisbaer |
Label :
Off Course, EMI Electrola |
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Ce disque et moi, on a une longue histoire ensemble. il y a plusieurs années, voire plusieurs dizaines d'années, j'ai entendu ce titre, "Eisbaer", sans trop savoir ce que c'était. Avec ses breaks bizarres, sa rythmique simple et martiale et son intro singeant le vent glacial, il passait souvent sur Fréquence Mutine, (la radio brestoise), mais dans les playlists préenregistrées sans détails sur les noms des groupes. Je savourais chaque passage, tout en ressentant une légère frustration de ne pas savoir le nom du groupe derrière ce titre, Shazam n'existait pas encore, aucun moyen de retrouver ça. J'enregistre tant bien que mal le morceau sur une cassette, le diffuse à des potes, entre ceux qui rigolent devant cet amas de synthé, ceux qui trouvent ça nul (souvent les mêmes d'ailleurs) et les intéressés qui n'en savent pas plus que moi, je patine.
Un soir, des mois plus tard, dans un bar de Brest où un type passe des 45t, j'entends résonner dans la salle le fameux vent polaire...
"Ich möchte ein Eisbär sein
im kalten Polar
dann müßte ich nicht mehr schrei'n
alles wär' so klar"
(ce qui, en gros, veut dire : "J'aimerai être un ours polaire / dans le froid glacial / Alors je ne crierai plus / Tout serait plus simple")
Ni une ni deux, j'attends qu'il fasse une pause et je lui demande ce que c'est que ce titre, et il me montre le saint graal, cette pochette bleue avec un ours blanc, et deux mots. Grauzone, Eisbaer. T.R. a dit un jour de 1998 : "Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille. Enfin le plus tard possible, mais on peut", voilà qui résume à peu près cette quête presque achevée, qui se finira chez mon disquaire quelques jours plus tard, quand enfin, après des années de questionnements et de frustration, je pu mettre la main sur ce disque.
Des années plus tard, ce disque me fait toujours autant d'effet, surtout que depuis j'ai découvert la discographie foisonnante du groupe germano suisse (à savoir un album & une compilation), ils ont enfilé les tubes comme d'autres les perles, et parfois crée des petites bulles de poésie romantique (voire mièvre, c'est selon) comme la face B, "Ich Lieb Sie", une petite ritournelle gutturale qui s'oublie presque instantanément.
Si ce court disque vous a plu, ou juste intrigué, jetez vous sur Die Sunrise Tapes, pour avoir un véritable aperçu de ce groupe, qui ne se résume pas à un Ours blanc, loin de là.
Un soir, des mois plus tard, dans un bar de Brest où un type passe des 45t, j'entends résonner dans la salle le fameux vent polaire...
"Ich möchte ein Eisbär sein
im kalten Polar
dann müßte ich nicht mehr schrei'n
alles wär' so klar"
(ce qui, en gros, veut dire : "J'aimerai être un ours polaire / dans le froid glacial / Alors je ne crierai plus / Tout serait plus simple")
Ni une ni deux, j'attends qu'il fasse une pause et je lui demande ce que c'est que ce titre, et il me montre le saint graal, cette pochette bleue avec un ours blanc, et deux mots. Grauzone, Eisbaer. T.R. a dit un jour de 1998 : "Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille. Enfin le plus tard possible, mais on peut", voilà qui résume à peu près cette quête presque achevée, qui se finira chez mon disquaire quelques jours plus tard, quand enfin, après des années de questionnements et de frustration, je pu mettre la main sur ce disque.
Des années plus tard, ce disque me fait toujours autant d'effet, surtout que depuis j'ai découvert la discographie foisonnante du groupe germano suisse (à savoir un album & une compilation), ils ont enfilé les tubes comme d'autres les perles, et parfois crée des petites bulles de poésie romantique (voire mièvre, c'est selon) comme la face B, "Ich Lieb Sie", une petite ritournelle gutturale qui s'oublie presque instantanément.
Si ce court disque vous a plu, ou juste intrigué, jetez vous sur Die Sunrise Tapes, pour avoir un véritable aperçu de ce groupe, qui ne se résume pas à un Ours blanc, loin de là.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Lok |
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