Damien Jurado
Where Shall You Take Me? |
Label :
Secretly Canadian |
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Chroniquer Simon Joyner m'a donné envie de revenir sur le cas Damien Jurado. Le songwriter de Seattle a une discographie très riche dont X-Silence ne propose que le sommet de l'Iceberg. C'est qu'il est difficile d'écrire sur un artiste aussi cohérent, un artisan dont le travail est d'une qualité constante depuis maintenant vingt ans.
Ce qu'on peut dire, grossièrement, c'est qu'il a une méthode pas très éloignée d'un Neil Young, alternant les disques intimistes/acoustiques à ceux plus tourmentées/électriques. Where Shall You Take Me? est de la première catégorie. Enregistré en petit comité (Eric Fisher à la guitare/claviers, Andy Myers aux percus), il poursuit l'atmosphère délicate et mélancolique du chef d'oeuvre Ghost Of David.
Ceux qui aiment l'univers du bûcheron et sa chemise à carreaux aimeront l'aspect rustique de morceaux comme "Amateur Night" et "Omaha", pures tranches d'Americana. Au vu de la pochette et d'hymnes comme "Texas To Ohio", on sent que Damien a passé de longues heures sur les routes du Midwest avec Springsteen à fond dans l'autoradio. Ce qui est plaisant ici, c'est que le son parvient à être moins lo-fi sans pour autant devenir lisse. L'ambiance se fait donc moins sinistre, plus chaleureuse (les ballades country "Window" et "I Can't Get Over You"). Le ciel s'assombrit juste le temps d'"Intoxicated Hands", la grande réussite de l'album.
C'est loin d'être le voyage le plus excitant proposé par Jurado mais la conduite est maîtrisée et on arrive à destination en toute tranquillité.
Ce qu'on peut dire, grossièrement, c'est qu'il a une méthode pas très éloignée d'un Neil Young, alternant les disques intimistes/acoustiques à ceux plus tourmentées/électriques. Where Shall You Take Me? est de la première catégorie. Enregistré en petit comité (Eric Fisher à la guitare/claviers, Andy Myers aux percus), il poursuit l'atmosphère délicate et mélancolique du chef d'oeuvre Ghost Of David.
Ceux qui aiment l'univers du bûcheron et sa chemise à carreaux aimeront l'aspect rustique de morceaux comme "Amateur Night" et "Omaha", pures tranches d'Americana. Au vu de la pochette et d'hymnes comme "Texas To Ohio", on sent que Damien a passé de longues heures sur les routes du Midwest avec Springsteen à fond dans l'autoradio. Ce qui est plaisant ici, c'est que le son parvient à être moins lo-fi sans pour autant devenir lisse. L'ambiance se fait donc moins sinistre, plus chaleureuse (les ballades country "Window" et "I Can't Get Over You"). Le ciel s'assombrit juste le temps d'"Intoxicated Hands", la grande réussite de l'album.
C'est loin d'être le voyage le plus excitant proposé par Jurado mais la conduite est maîtrisée et on arrive à destination en toute tranquillité.
Très bon 16/20 | par Dylanesque |
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