The Sonic Dawn
Perception |
Label :
Nasomi |
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Comme beaucoup j'imagine, mon univers musical, bien que supporté par des formations éternelles, est en constante évolution. Je peux poncer un groupe pendant des mois et presque l'oublier, pour y revenir par la suite (ou pas). Surement aidé par de nouvelles habitudes festives peu recommandables, mon dévolu se jette en ce moment sur la musique psyché, dans tous les sens du terme.
Aussi, quelle ne fut pas ma joie quand je tombai par hasard sur la compilation Pysch Box, qui balaye, en 5 disques, l'horizon néo-psychédélique de ces 10 dernières années. On commence avec les gros titres (Brian Jonestown Massacre, Black Angels, Warlocks...) pour ensuite se tourner vers des formations plus confidentielles.
De manière assez bien foutue, la compilation muscle progressivement le jeu, en commençant par des artistes plutôt "pop" pour dériver progressivement vers le rock, garage, stoner... (miam).
The Sonic Dawn fait parti, vous l'aurez compris, de cette deuxième section.
Force est de constater que, tel l'aube du dimanche matin qui vient frapper votre visage encore endolori des élucubrations de la veille, ces 3 là savent mettre les choses au niveau du "sonique". Le morceau présent sur la sus-nommée compilation s'intitule "Japanese Hills", mélopée doucereuse, carillonnante, un garage planant qui se laisse aller à un bon coup de fuzz et de guitare slide énervée : du miel pour mes esgourdes.
Je m'empresse d'en savoir plus et je déniche bien vite sur Youtruc cette première parution, Perception, sortie en octobre 2015. A table !
Le riff bluesy de "An Easy Heart to Break", assez étonnamment, introduit l'album avec un ton très "claptonien", définitivement seventies, mais qui ne sera pas prédominant dans la suite du disque. Rythmiquement au poil, le titre demeure excellent et attise ma curiosité; aurais-je trouvé mes nouveaux chouchous du mois ?
Dès la seconde piste, mon cœur frémit. Cette "Lonely Parade", au riff bien senti, ne laisse rien dépasser. On est en plein revival '70, à la limite du pastiche, mais je succombe. Car ce n'est plus Clapton qu'on entend, mais plutôt Jefferson Airplane. Ça plane haut.
Les présentations maintenant faites, le voyage se poursuit vers des terres plus arides. "The Mustang" combine fougue garage-punk épileptique et envolées mystiques sur fond de sitar. Le groupe en fait trop, mais il le fait bien. Et bordel de Dieu, ces solos !
Petit interlude acoustique avec "Black Cat Woman", et on rebranche les amplis pour cavaler de plus belle. Un orgue habile vient parsemer les morceaux, tantôt planant ("All the Ghosts I Know", "Howlin' Moon"), tantôt incisif ("The Mustang"). Rien n'est laissé au hasard.
"Watching Dust Fall", premier single de l'album, distille un arpège délicatement stoner, alternant entre ambiance apaisée et défouloir électrique; un bon résumé du groupe.
Fidèle à la tradition de calme après la tempête, "Fading Soul" clôture paisiblement l'album, en se laissant toutefois aller à un ultime cri de rage fuzzé. Il est temps de laisser ce joint de coté, et de s'assoupir.
"Der er et yndigt land" ... merci les gars !
Aussi, quelle ne fut pas ma joie quand je tombai par hasard sur la compilation Pysch Box, qui balaye, en 5 disques, l'horizon néo-psychédélique de ces 10 dernières années. On commence avec les gros titres (Brian Jonestown Massacre, Black Angels, Warlocks...) pour ensuite se tourner vers des formations plus confidentielles.
De manière assez bien foutue, la compilation muscle progressivement le jeu, en commençant par des artistes plutôt "pop" pour dériver progressivement vers le rock, garage, stoner... (miam).
The Sonic Dawn fait parti, vous l'aurez compris, de cette deuxième section.
Force est de constater que, tel l'aube du dimanche matin qui vient frapper votre visage encore endolori des élucubrations de la veille, ces 3 là savent mettre les choses au niveau du "sonique". Le morceau présent sur la sus-nommée compilation s'intitule "Japanese Hills", mélopée doucereuse, carillonnante, un garage planant qui se laisse aller à un bon coup de fuzz et de guitare slide énervée : du miel pour mes esgourdes.
Je m'empresse d'en savoir plus et je déniche bien vite sur Youtruc cette première parution, Perception, sortie en octobre 2015. A table !
Le riff bluesy de "An Easy Heart to Break", assez étonnamment, introduit l'album avec un ton très "claptonien", définitivement seventies, mais qui ne sera pas prédominant dans la suite du disque. Rythmiquement au poil, le titre demeure excellent et attise ma curiosité; aurais-je trouvé mes nouveaux chouchous du mois ?
Dès la seconde piste, mon cœur frémit. Cette "Lonely Parade", au riff bien senti, ne laisse rien dépasser. On est en plein revival '70, à la limite du pastiche, mais je succombe. Car ce n'est plus Clapton qu'on entend, mais plutôt Jefferson Airplane. Ça plane haut.
Les présentations maintenant faites, le voyage se poursuit vers des terres plus arides. "The Mustang" combine fougue garage-punk épileptique et envolées mystiques sur fond de sitar. Le groupe en fait trop, mais il le fait bien. Et bordel de Dieu, ces solos !
Petit interlude acoustique avec "Black Cat Woman", et on rebranche les amplis pour cavaler de plus belle. Un orgue habile vient parsemer les morceaux, tantôt planant ("All the Ghosts I Know", "Howlin' Moon"), tantôt incisif ("The Mustang"). Rien n'est laissé au hasard.
"Watching Dust Fall", premier single de l'album, distille un arpège délicatement stoner, alternant entre ambiance apaisée et défouloir électrique; un bon résumé du groupe.
Fidèle à la tradition de calme après la tempête, "Fading Soul" clôture paisiblement l'album, en se laissant toutefois aller à un ultime cri de rage fuzzé. Il est temps de laisser ce joint de coté, et de s'assoupir.
"Der er et yndigt land" ... merci les gars !
Excellent ! 18/20 | par Lulum |
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